D'aucuns s'interrogent sur la défaillance prolongée de ces infrastructures censées offrir aux usagers des conditions, sinon confortables, du moins acceptables. Pour les grands centres urbains qui, jusqu'ici, disposent d'aires de stationnement, celles-ci, loin de remplir les critères les plus élémentaires, sont dans un état lamentable, cumulant de multiples carences : manque de propreté, dysfonctionnements, incommodités, etc. C'est le cas, notamment, des daïras de Mila, Chelghoum Laïd et Ferdjioua. Pour preuve, au niveau de ces localités, les relais de voyageurs rappellent un autre âge et constituent un affront aux centaines d'utilisateurs, obligés de faire avec. Mal entretenus, pâtissant d'un déficit manifeste en maintenance et abandonnés, ces espaces, de par leur précarité et leur caducité évidentes, symbolisent toute l'indigence et l'inefficacité d'un secteur qui peine à sortir de l'ornière. Une telle politique, caractérisée par tant d'approximation, d'imprévoyance et de manque d'anticipation des responsables en charge de ce dossier lourd, ne peut qu'entraîner des résultats contestables, dont les conséquences sont à mettre aux torts exclusifs du contribuable. D'où la question lancinante : à quand des gares routières dignes de ce nom ? Selon une source proche du dossier, des propositions de réalisation d'une station intermodale à Tadjenanet, d'une gare routière de type A (disposant de plus de 25 quais) et d'une autre, urbaine, à Mila, ont été retenues dans le cadre du quinquennat 2010/2014. Il est également envisagé, ajoute la même source, « le lancement de projets de gares routières de type C dans les grandes agglomérations comme Grarem, Sidi Merouane, Tadjenanet, Chelghoum Laïd, Mila et Ferdjioua ». Des circuits d'examen et d'apprentissage de la conduite sont également prévus à Mila, Ferdjioua, Chelghoum Laïd et Oued Endja. Le chef-lieu de wilaya bénéficiera, entre autres, d'un tout nouveau plan de circulation pour une meilleure fluidité du trafic routier.