Sétif dispose d'un parc d'entretien du transport privé assez conséquent, très dense, qui assure une couverture plutôt satisfaisante des réseaux urbain, suburbain et rural des besoins d'une population sans cesse croissante. Mais la question se pose avec acuité quant à l'état des bus, minibus et cars en circulation qui ne répondent plus aux normes de sécurité étant constitués de véhicules vétustes avec un semblant d'entretien qui laisse à désirer (plusieurs accidents ont été enregistrés pour défaillance technique). L'usager se déplace dans des conditions précaires à l'exception d'une ligne ou deux (4 assurant la cité 500 Logements) où deux ou trois propriétaires disposent d'un moyen de transport convenable. La surcharge aussi est une vogue à Sétif et l'usager est soumis à la vindicte du receveur au cas où le citoyen viendrait à faire une remarque ou exprimer une réflexion. De son côté, le chauffeur confortablement assis, sirote, tout en conduisant, une tasse de café sur les grandes avenues (boulevard cheikh Laïfa - 600 logements ainsi que celui de la cité des 500 Logements). Certains chauffeurs de minibus font des rallyes avec des moyens de transport ne répondant plus aux normes vu leur état de vétusté. De son côté, la direction du transport est muette devant cette situation. Les brigades de contrôle exercent-elles leur fonction? Selon les usagers que nous avons contactés la réponse est négative. Une nouvelle organisation est plus qu'indispensable pour la fluidité de la circulation. La modernisation du transport est nécessaire pour la sécurité de l'usager, avec la présence sur le marché des «firmes automobiles». Les stations de transport méritent une attention particulière de la part des responsables locaux afin d'améliorer les prestations fournies aux usagers.