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Code de l'information : Enième débat et scepticisme
Publié dans El Watan le 24 - 04 - 2010

Le secrétaire d'Etat à la Communication, Azeddine Mihoubi, a promis d'associer tous les intervenants dans le champ médiatique – journalistes, éditeurs et experts – à l'élaboration d'un nouveau code de l'information et autres lois régissant la publicité, l'audiovisuel, les sondages d'opinion dans le cadre des ateliers de travail qu'il compte lancer le 5 mai prochain.
Mais va-t-il tenir compte de leurs propositions, se sont interrogés quelques universitaires qui ont pris part à la journée d'étude sur la presse organisée avant-hier au musée du Moudjahid, à Alger. Pas si sûr. L'éternel débat sur la presse et son devenir a souvent buté sur des divergences fondamentales entre pouvoirs publics et professionnels. Pour Brahim Brahimi, un des spécialistes de la question des médias, il est peu probable que la démarche du secrétaire d'Etat débouche sur un projet sérieux, en l'absence d'une réelle volonté politique. « Tant que le Pouvoir garde son monopole sur le champ audiovisuel et sur la publicité publique et que la délivrance des autorisations de nouveaux journaux dépend des pouvoirs politiques, tout débat sur la presse sera biaisé », a estimé M. Brahimi, en marge de la journée d'étude. Depuis les assises de Khalida Toumi en 2001, jusqu'au « brainstorming » de Djiar, que de rendez-vous pris sans lendemain... Azeddine Mihoubi, lors de son intervention à la journée d'étude, s'est attardé sur la nécessité de présenter « des idées nouvelles pour que l'Algérie ne soit pas en marge de l'évolution médiatique que connaît le monde ».
Mais feint-t-il d'oublier que dans le monde entier l'évolution est passée par la libéralisation du champ audiovisuel  ? Les pouvoirs publics ne veulent surtout pas entendre parler de cela. « L'ouverture du champ audiovisuel reste tributaire de l'existence d'un environnement adéquat », avait déclaré M. Mihoubi, le 4 avril dernier. Une attitude qui dénote de l'absence d'une réelle volonté politique pouvant permettre à l'Algérie de se mettre au diapason de l'évolution mondiale dont parle le ministre. Faut-il rappeler, à ce sujet, que le chef de l'Etat avait lui aussi déclaré, dans une de ses sorties sur l'absence d'ouverture de l'audiovisuel  : « Je ne finance pas pour que les autres en profitent. » Cependant, la rencontre d'avant-hier, qui n'a pas drainé foule, aura permis, au détour d'une dizaine de communications animées par des experts, d'établir un diagnostic sur la presse nationale, ses exploits et ses échecs. C'est ce qu'a tenté de faire Nabila Bouchaâla, maître assistante à l'Ecole nationale supérieure du journalisme, dans son intervention. En faisant « une analyse critique de la presse algérienne », elle fait remarquer la rareté des genres journalistiques, comme l'enquête et le reportage, dans les journaux algériens. Abrous Outoudert, directeur de publication du journal Liberté, autre intervenant, s'est penché dans sa communication sur la question de l'éthique et la déontologie, une condition essentielle « pour arriver à mettre de l'ordre dans le domaine de la presse. Pour cela, il faut mettre des mécanismes de régulation. Il est absolument nécessaire de réhabiliter le Conseil de l'éthique et de la déontologie qui doit être l'émanation exclusive des journalistes », a-t-il défendu. Quant à Belkacem Ahcène Djaballah, « un conseil supérieur de l'information est une exigence pouvant aider à la régulation du secteur de la presse ».


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