C'est le troisième trimestre consécutif que des dizaines d'abonnés de l'Algérienne des eaux reçoivent des factures salées variant entre 2500 et 3000DA alors que, d'habitude, elles ne dépassaient pas les 600DA. Pour la direction de cette entreprise, il ne s'agit pas d'une augmentation mais d'un « cumul de consommation » enregistré au niveau des compteurs que les agents de l'entreprise n'ont pu relever à temps. L'argument avancé devenu répétitif à chaque trimestre est réfuté par ces pères de famille aux revenus modestes. Pour eux, il s'agit d'une « mauvaise gestion manifeste » que les responsables de l'ADE veulent imputer à leur clientèle en augmentant les tarifs sur la consommation de l'eau. Ils déplorent l'absence de contrôle devant s'exercer sur l'entreprise par des responsables centraux. « Nous subissons un véritable diktat suivi de coupure de l'eau en cas de refus de paiement. Notre unique recours est la protestation devant le siège de l'entreprise », indiquent certains d'entre eux.