– Venezuela Edgar Zambrano, le vice-président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, arrêté mercredi pour sa participation au soulèvement raté du 30 avril, a été placé en détention provisoire dans une prison militaire de Caracas, a annoncé la Cour suprême hier. Un tribunal «compétent en matière de terrorisme» a décidé son placement dans la prison militaire de Fort-Tiuna, a ajouté la plus haute instance du pays dans un communiqué. Edgar Zambrano, bras droit du chef de l'opposition Juan Guaido, est notamment accusé de «haute trahison» et de «conspiration» pour sa participation «active» à l'appel au soulèvement contre le président Nicolas Maduro, qu'avait lancé M. Guaido. – USA-Russie Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, s'entretenira avec le président russe Vladimir Poutine lors de sa visite en Russie la semaine prochaine, a annoncé hier le département d'Etat. Le ministre américain des Affaires étrangères rencontrera M. Poutine mardi à Sotchi, dans le sud de la Russie, après une halte à Moscou. M. Pompeo rencontrera également à Sotchi le MAE russe, Sergueï Lavrov. Cette visite du secrétaire d'Etat américain en Russie intervient alors que Washington et Moscou ont multiplié les passes d'armes récemment, notamment sur le Venezuela. – Iran Des centaines de milliers d'Iraniens ont tenu, hier, des rassemblements à l'échelle nationale pour exprimer leur soutien à la décision du Conseil suprême de la sécurité nationale (SNSC) de suspendre la mise en œuvre de certains des engagements de Téhéran dans le cadre de l'accord nucléaire 2015, en réponse au retrait unilatéral des Etats-Unis, ont rapporté des médias locaux. Les rassemblements de soutien aux décisions du gouvernement iranien se sont tenus dans plusieurs villes du pays après les prières du vendredi, a indiqué l'agence de presse iranienne, Irna. – Chine L'ex-patron chinois d'Interpol, dont la disparition l'an passé avait défrayé la chronique, est accusé d'avoir «profité» de ses différentes fonctions passées pour recevoir de «très importants» pots-de-vin, a annoncé hier le parquet. Meng Hongwei, 65 ans, s'était subitement volatilisé en septembre 2018 de l'organisation policière internationale basée à Lyon, après un voyage en Chine. Il est en détention dans son pays depuis déjà plusieurs mois. Meng Hongwei est l'énième haut dirigeant chinois à succomber à la campagne anticorruption «mains propres», lancée en 2013 par le président Xi Jinping, peu après son arrivée au pouvoir. Elle a déjà sanctionné au moins 1,5 million de cadres du PCC.