La direction de l'AADL a adopté un mode de gestion bureaucratique fortement entaché d'opacité. Triste et lamentable spectacle auquel nous avons assisté ce lundi 26 avril 2010, au siège de l'AADL à Saïd Hamdine, où des citoyens, chacun muni d'une décision d'affectation d'un logement en cours de réalisation (programme 2002), sont venus nombreux s'enquérir du sort réservé à leur demande d'acquisition de logement qui leur avait été officiellement affecté, il y a plus de 5 années, mais qui n'ont obtenu au bout du compte que du mépris et de très vagues réponses de la part des employés qui ont été visiblement instruits pour ne donner que des réponses vagues quant à l'emplacement et à la date de livraison des logements, ayant fait l'objet de décisions d'affectation. Aucun haut responsable de l'agence n'a daigné prendre la peine de les recevoir en ce jour pourtant habituellement réservé à l'accueil du public, déléguant le soin de le faire à des cadres subalternes n'ayant aucune réponse précise à leur donner. Les postulants aux logements en phase de réalisation sur le site de Draria (Sidi Bouzid), qui se sont déplacés au siège de l'AADL, se plaignent par dessus tout du manque de transparence qui caractérise la gestion des demandes pourtant dûment enregistrées par les services de l'agence. Ils s'étonnent de ne pas retrouver leurs noms sur des listes officielles d'affectation que la direction de l'AADL ne veut, pour on ne sait quelle raison, afficher. Ce mode de gestion bureaucratique, fortement entaché d'opacité, a ainsi ouvert la porte à de légitimes soupçons de malversation qui ne sont pas faits pour calmer les esprits. Les souscripteurs aux logements nous ont, quant à eux, affirmé être résolus à maintenir la pression jusqu'à ce que les services de l'AADL consentent enfin à afficher, comme il est de leur devoir, la liste nominative des postulants en possession d'une décision d'affectation, assortie du nom précis du site et des numéros de bâtiments où se trouvent les logements qui leur sont réservés.