A.Zahzouh, étudiant en deuxième année de droit, a été passé à tabac par un agent de sécurité de la résidence Attar Belabbès, dans la ville de Sidi Bel Abbès, pour le simple fait d'avoir réclamé une meilleure prestation au niveau du restaurant universitaire. Un certificat médical de constatation de blessures avec prescription d'une incapacité de travail (ITT) de six jours lui a été délivré en début de semaine par le médecin légiste de l'hôpital de la ville. « De nombreux étudiants sont traités comme des moins que rien par des agents qui bénéficient d'une impunité révoltante », se désole Zahzouh qui vient de déposer plainte contre son agresseur, tout en espérant que justice soit faite. Ces dernières années, le nombre d'agressions, dont sont victimes les étudiants, n'a cessé d'augmenter. « C'est devenu presque banal », s'accordent à dire les responsables d'organisations estudiantines qui s'avouent impuissants face à un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Ainsi, les franchises universitaires sont violées par ceux-là mêmes qui sont censés les préserver.