Les quelques centaines de chameaux qui vivent dans les hautes plaines steppiques risquent à long ou moyen terme de faire partie du passé. Selon des estimations récentes, le capital cheptel camelin de la wilaya ne dépasserait pas 580 têtes. La consommation effrénée de la viande cameline qui est proposée par les bouchers à 600DA le kilogramme risquerait de réduire cette espèce voire même mettre sa survie en danger puisque les bouchers ont porté ces deux dernières années leur dévolu sur le chamelon . Bête de somme très prisée pour sa laine (Oubar) d'excellente qualité et son lait, par les nomades du Sud, le chameau est voué à un triste sort.