Des dizaines de travailleurs du groupe de médias « Temps nouveau » ont manifesté, aujourd'hui mercredi devant la maison de la presse Tahar Djaout à Alger, pour dénoncer la suppression des emplois et réclamer leurs droits. « Nous sommes des journalistes, non les membres d'un gang » et « libérez la presse », ont scandé les travailleurs du groupe « Temps nouveaux », appartenant à l'homme d'affaires Ali Haddad, détenu à la prison d'El Harrach. « Nous sommes venus à la maison de la presse pour dénoncer la suppression de pas moins de 180 emplois sur les 400 emplois que compte le groupe », a expliqué un journaliste protestataire à Elwatan.com. Selon lui, les travailleurs de Temps nouveau, regroupant les chaînes Dzair News, Dzair TV et les journaux quotidiens Wakt Eldjazair (arabophone) et Le Temps d'Algérie (francophone), ont été privé de leurs salaires depuis trois mois. Il a signalé aussi que la chaîne Dzair News a cessé d'émettre depuis ce matin. Un autre journaliste a affirmé « s'ils veulent fermer qu'il ferme, mais je veux avoir tous mes droits ». Dans un communiqué, rendu public hier, les travailleurs ont réclamé l'ouverture du capital du groupe et la constitution d'un comité de gestion composé de ses travailleurs pour « gérer la situation actuelle ». Les travailleurs du groupe médias « Temps nouveau » manifestent devant maison de la presse Tahar Djaout à #Alger pic.twitter.com/U10OYafjXR — Farouk Djouadi (@FaroukDjouadi) 19 juin 2019