Pour leur première sortie internationale, entrant dans le cadre du système de compétition de la Fédération internationale de judo (FIJ), qui est qualificatif aux JO de Londres 2012, les judokas algériens, au nombre de 7, n'ont pas laissé une bonne impression. Seule Meriem Moussa (52 kg) a réussi à se classer à la 5e place, après avoir remporté un combat face à la camerounaise, Weyinjam Ngandeu, puis perdu le suivant contre l'espagnole, Laura Gomez. Au compte du classement africain et arabe, c'est la Tunisie dans son antre qui est la mieux classée, notamment avec deux médailles, une d'argent, œuvre de Cheikh Roho (+100 kg), et une de bronze de Houda Miled (70 kg), se positionnant à la 12e place du classement général par nation participante au GP de Tunis 2010. Dans ce classement, notre pays se trouve à la 27e place. Sans Amar Benyekhlef et Soraya Haddad, nos chances les plus sûres de satisfaction, la délégation algérienne s'est retrouvée amoindrie. Le fait surprenant est celui de l'élimination de deux judokas sans qu'ils aient concouru. Prévus pourtant dans le tirage au sort effectué la veille du début de la compétition, Youcef Nouari (66 kg) et Aïcha Benabdellah (63 kg) ont en effet déclaré forfait. S'agit-il d'un problème de pesée ou d'ennuis de santé de dernière minute ? Ce qui est sûr en revanche, c'est qu'il est souvent arrivé aux nôtres, en compétitions internationales, de ne pas faire le poids dans lequel ils ont été engagés. Un impair impardonnable pour un judoka d'élite que celui de ne pas pouvoir passer l'obstacle de la balance. Elles étaient nombreuses les nations qui ont pris part à l'entame de points qui serviront au classement des meilleurs judokas du monde. Des 49 présentes, 17 ont glané au moins une médaille. Au tableau final, c'est le Japon qui a remporté la palme avec 6 médailles (3 en or, 2 d'argent et une en bronze). Il est suivi par la France avec également 6 médailles (2 en or, 2 d'argent et 2 en bronze) et puis en troisième loge, l'Allemagne avec 5 médailles (2 en or, une d'argent et 3 en bronze). Le GP de Tunis a été caractérisé par des nouveautés, comme la révision à la hausse des primes allouées aux judokas lauréats et leurs entraîneurs. Elles sont passées de 98 000 à 147 000 dollars US.