Liberté de presse et d'expression : Les six commandements du MSP De pathétiques cérémonies (non officielles) ont jalonné la fête internationale de la liberté de la presse à Tiaret cette année. Les rencontres se sont multipliées au-delà de la date symbole qu'est le trois mai. Après l'invitation de nos amis du syndicat de l'Education et la dynamique association « Volonté-Avenir » et l'ONEC, c'est au tour du bureau de wilaya du MSP et certains de ses cadres nationaux qu'a échu l'honneur d'animer une rencontre avec les journalistes et correspondants locaux pour évoquer les « atteintes à la liberté de la presse » non sans énumérer des préalables à une saine exercice de la profession. Le conférencier et non moins président du « Madjliss Echoura », Aïssa Brahimi, a donc « préconisé la dépénalisation du délit de presse, la promulgation d'une loi sur l'information, la mise en place d'un haut conseil de l'information, d'un conseil d'éthique déontologique, la levée de l'Etat d'urgence et, enfin, l'ouverture du secteur de l'audiovisuel au privé ». EPSP Benferhat : La police enquête sur un emploi fictif Les services de la police judiciaire ont ouvert une enquête sur une scabreuse affaire d'emploi fictif dans un centre à Sidi Hosni et relevant de l'établissement public de santé de proximité « EPSP-Benferhat-Tiaret ». Emploi qui concerne un agent recruté dans le cadre d'un contrat à durée déterminée. Les enquêteurs, qui agissaient sur dénonciation, tentent de démêler le vrai du faux d'assertions concernant le réel exercice de cet agent. Selon une source responsable, « l'instigation de l'affaire est le fait d'une personne non retenue ». Cité des 81 logements : Les citoyens s'insurgent contre le désordre Les habitants de la cité des 81 logements, appelés communément « neuvièmes », au centre ville, ne cachent plus leur colère depuis que les lieux jadis propices à la quiétude sont perturbés. La situation s'est aggravée depuis l'installation anarchique de kiosques auparavant installés le long du boulevard du 1er Novembre. Un quartier résidentiel connu pour son célèbre jardin Bouscarin est ainsi voué à l'avancée vertigineuse du béton, en plein cœur de la ville, et les quelques espaces verts plus que centenaires squattés. Le plus cocasse, diront les plaignants, restent les agissements de certains propriétaires. Ces derniers, en procédant à des extensions anarchiques, concourent à l'excroissance démesurée de l'urbanisme tout en excluant les enfants d'un cadre où jouer.