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Benflis appelle à «un grand compromis national»
Il estime que l'institution militaire doit jouer le rôle de facilitateur
Publié dans El Watan le 30 - 06 - 2019

Le parti de Ali Benflis reste optimiste, relevant avec «intérêt la formation d'un consensus sur l'impératif incontournable
du dialogue politique pour une sortie de crise qui prenne en considération les aspirations du peuple algérien».
Le parti de Ali Benflis, Talaie El Hourriyet, relève la persistance de la crise politique et l'impasse dans laquelle se trouve le pays depuis des mois. Dans un communiqué sanctionnant la réunion de son bureau politique, le parti de M. Benflis se dit «préoccupé» par cette situation et souligne l'urgence de dépasser cette crise qui va en s'aggravant.
Rappelant les diverses propositions de sortie de crise formulées par des partis et des dynamiques de la société civile, Talaie El Hourriyet regrette que le pays soit «toujours plongé dans une impasse politique qui perdure et retarde dangereusement le retour à la stabilité politique, accroît les difficultés économiques et leur impact sur la situation sociale».
Le parti de M. Benflis reste néanmoins optimiste, relevant avec «intérêt la formation d'un consensus sur l'impératif incontournable du dialogue politique pour une sortie de crise qui prenne en considération les aspirations du peuple algérien».
Face à l'urgence de dépasser cette crise, le bureau politique de Talaie El Hourriyet appelle au lancement, sans délai, de «ce dialogue salutaire» afin d'établir «une feuille de route consensuelle». Pour ce parti, l'urgence commande aussi que l'institution militaire joue le rôle de «facilitation, d'accompagnement, de garantie et de protection de la solution de la crise».
Pour avancer dans la logique du dialogue qu'il prône, le parti de Benflis fait état de sa contribution à la préparation de «la rencontre nationale du dialogue prévue pour le 6 juillet prochain». Cette formation poursuit sa déclaration en exprimant son souhait de «voir cette rencontre sortir avec une proposition de plateforme consensuelle pour une sortie de crise».
Pour ce parti, la résolution de la crise n'est pas trop compliquée. «Elle est à notre portée, pour peu que se manifeste une volonté politique de toutes les parties au dialogue», estime-t-il, en se disant convaincu que «l'élection d'un président de la République dans les meilleurs délais possibles, dans des conditions de régularité et de transparence incontestables, est la voie la plus démocratique, la plus sûre, la plus courte et la moins onéreuse pour notre pays aux plans sécuritaire, politique, économique et social».
Il affirme que l'objet du dialogue est de «réunir, sans tarder, les conditions politiques, constitutionnelles et légales pour assurer la tenue d'un scrutin présidentiel que n'affecterait aucun doute ou suspicion et qui assurerait au peuple le libre exercice de son choix sans craindre de le voir faussé ou détourné».
Il estime ainsi que c'est au Président élu «de traduire en stratégies et actions politiques les aspirations populaires au changement radical du système, à l'édification d'un Etat de droit et d'un régime démocratique républicain…». «Le moment est venu pour que s'ouvre un dialogue sérieux pour un grand compromis national qui prenne en considération les aspirations populaires», poursuit cette formation, selon laquelle, il est impératif d'adopter des mesures d'apaisement, notamment, en matière de libertés publiques et individuelles.
Pour ce faire, le parti de Ali Benflis appelle à «la libération des détenus condamnés pour avoir dénoncé le pouvoir autoritaire sous le règne du Président déchu, notamment contre les velléités d'un 5e mandat, et ceux interpellés lors des dernières marches populaires».
Leur libération, considère ce parti, «constituera, assurément, un facteur d'apaisement». Aussi, Talaie El Hourriyet estime que «la levée des contraintes exercées sur la presse, toutes formes d'expression confondues, est une autre exigence pour un climat apaisé».
– «La bannière amazighe trouve sa place dans nos racines et notre Histoire»
Le parti Talaie El Hourriyet s'est exprimé hier sur l'emblème amazigh, brandi lors des marches populaires réclamant un changement politique profond. Dans un communiqué, son bureau politique a d'abord relevé la «ténacité du mouvement populaire dans la préservation de sa ligne pacifique, malgré les tentatives de division et de diversion pour le dévier de cette trajectoire, qui a forcé l'admiration au-delà des frontières du pays et de la constance de la revendication d'un changement pacifique radical».
Il s'est félicité, à cet égard, de «l'attachement exprimé haut et fort, sans ambiguïté, à l'unisson, à l'unité nationale, à travers tout le pays, rejetant toute forme de régionalisme, particulièrement, lors des marches organisées les 18e et 19e vendredis».
Le parti de Ali Benflis estime que «derrière ce mot d'ordre d'unité nationale se profile la juste distinction qui ne souffre d'aucune ambiguïté entre l'emblème national, symbole de la souveraineté nationale, chèrement acquise, emblème de l'Etat national dans lequel se reconnaissent tous les Algériens et la bannière amazighe qui trouve sa place dans nos racines, notre histoire et notre identité nationale, dans sa triple dimension amazighe, arabe et islamique, consacrée par la Constitution». M. A. O.


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