Les prédiabétiques sont des sujets à risque ; selon les spécialistes, ils peuvent adopter une hygiène de vie pour ne pas basculer dans la maladie. Partant du fait que les enjeux de la prévention du diabète sont essentiels dans la lutte commune menée contre ce fléau qui affecte, selon des chiffres de l'organisation mondiale de la santé, 344 millions de prédiabétiques dans le monde, les organisateurs de la 4ème édition des journées internationales de diabétologie de Constantine se sont naturellement focalisés sur le thème du pré -diabète, sachant, dira le Pr. Azeddine Belhadj Mostefa, président du comité d'organisation, qu'il est primordial pour le corps médical d'adopter une démarche commune de prévention via des actions de sensibilisation et d'information, identifier dans ce cadre les sujets à risque et établir dans la foulée une action consensuelle de dépistage précoce du diabète en motivant suffisamment les personnes à risque pour qu'elles adoptent les attitudes et réflexes pouvant leur éviter de basculer dans la maladie. D'où la nécessité fortement soulignée par la plupart des intervenants de se pencher sur la moindre anomalie glycémique (hyperglycémie à jeun ou intolérance au glucose), un état prédiabétique pouvant résulter de l'hérédité, d'un syndrome métabolique, de l'absence d'activité physique à des modifications du mode de vie ou à l'obésité. Ouvrons à ce sujet une courte parenthèse pour souligner qu'une étude menée sur les wilayas de Constantine, Tébessa et Jijel par le laboratoire de nutrition et des technologies alimentaires de l'université Mentouri dévoile que la prévalence du surpoids est passée à ce niveau de 7,7 % à 13,2 %. La population ciblée lors de cette étude a porté sur 12 263 enfants âgés de 6 à 10 ans. À signaler d'autre part, la conférence qui sera donnée ce dimanche par le Pr. Raymond Attali, un éminent spécialiste français, qui portera sur « l'approche chinoise de la maladie et de la prévention ».