Quelques minutes après le point de presse organisé par Mohamed Nemamcha, recteur de l'université du 8 Mai 1945 de Guelma, hier après-midi, pour expliquer aux journalistes de la presse écrite et de la radio les propositions et positions du rectorat face au mouvement de grève qui paralyse les départements de français et sciences de la communication (300 étudiants) depuis plus de 2 mois, un communiqué émanant des mouvements estudiantins, UNEA et LNAE, est parvenu à notre rédaction. Un pavé dans la mare, puisqu'il y est annoncé un préavis de grève générale de 3 jours à partir du 18 mai, suivie d'une grève de la faim ouverte jusqu'à ce que des solutions satisfaisantes soient trouvées, indique le même communiqué. Ainsi, le durcissement de ton entre le rectorat et les mouvements estudiantins s'accroît, d'autant que le recteur nous déclarait ceci : « Les étudiants du système LMD en cycle licence, des départements de français et sciences de la communication, comptabilisent 4 semaines d'études sur un minimum requis de 13 semaines. En cas de non-rattrapage des cours, c'est l'année blanche avec toutes les répercussions que cela induira. » Et d'ajouter : « Les étudiants qui ont incité à cette grève malgré les multiples rencontres avec les représentants à travers lesquelles nous avons soumis nos propositions et celles du ministère de tutelle d'inscrire un master, puisque c'est de cela qu'il s'agit à l'échelle nationale, dans ces filières, passeront en conseil de discipline. »