L'université Badji Mokhtar à l'heure des TIC En partenariat avec l'Agence universitaire de la francophonie (AUF), l'université Badji Mokhtar de Annaba organise, du 23 au 27 mai courant, un atelier de formation sur le thème : « Création, développement et utilisation d'un cours en ligne ». Cette formation dénommée Transfer concerne l'initiation aux technologies de l'information et de la communication (TIC). Conçue sous forme d'ateliers, cette formation destinée à répondre à trois types de besoins, organisés dans une logique « métiers » sur la base d'une méthodologie reposant sur l'apprentissage par problèmes, cible les domaines de l'administration de systèmes et de réseaux, la conception, la création et la gestion des systèmes d'information et le développement des technologies éducatives. Les trois ateliers qui ont été retenus dans ce cadre vont permettre aux stagiaires de se doter d'une maîtrise méthodologique et technique de systèmes et réseaux ainsi que de leur interconnexion avec la mise en œuvre des matériels de connexion et de routage de même que celle ayant trait à la production et la publication d'informations langages du Web, la mise en place des services en ligne, l'exploitation des données d'un système d'information, à la faveur de l'utilisation des matériels de production et de restitution multimédia (voix, images, données). Cette formation qui s'adresse à l'ensemble des enseignants de l'université de Annaba en priorité et des universités ou établissements d'enseignement des wilayas limitrophes (Guelma, El Tarf, etc.) ou autres responsables, vise la maîtrise méthodologique et technique de création, réalisation et médiation de cours multimédia, d'enseignements utilisant les TIC, ou de dispositifs d'enseignement à distance, en s'imprégnant également des méthodes de travail partagé en ligne. À l'issue de cette formation d'une durée de cinq jours, les compétences acquises par l'apprenant lui permettront de savoir structurer son cours afin de le mettre sous format électronique, de connaître les étapes de création et de développement d'un site web éducatif, d'utiliser un éditeur de pages web, de maitriser un système auteur d'exercices interactifs et de définir un scénario d'utilisation de son cours en ligne. Il convient de signaler que ces ateliers de formation « Transfer » sont organisés tout au long de l'année à la demande des établissements membres de l'agence universitaire de la francophonie dans les différents pays du Sud et de l'Est. Un nouveau président pour la chambre de commerce La Chambre du commerce et d'industrie Seybouse de Annaba vient de se doter d'un nouveau président en la personne de Ghimouz Abderrachid. Ce dernier a été élu à l'issue d'un scrutin serré qui s'était déroulé en deux manches. Il succède ainsi à Mohamed Aziar qui a remporté 10 voix contre 12 pour son adversaire. Le renouvellement des organes de la CCI Seybouse a donné lieu à l'élection de deux nouveaux vice-présidents de cette institution. Il s'agit de Meribout Abdenour, ex-président de l'USMAnnaba et Azzedine Djouadi, promoteur immobilier. Beaucoup de travail attend la nouvelle équipe de la CCI Seybouse qui prévoit d'atteindre un certain nombre d'objectifs et de se mettre au service des opérateurs économiques en vue de connaître davantage leurs préoccupations, nous dit-on. Bouzaâroura : Des logements dépourvus de commodités Les familles délogées des sites du port et de l'aéroport et recasés à Bouzaâroura, dans la commune d'El Bouni, déplorent depuis janvier dernier l'absence totale de commodités dans ce quartier qui s'apparente à un véritable chantier. La cité des 400 logements, nouvellement habitée n'est pas encore desservie régulièrement en eau potable et n'est pas raccordée au réseau du gaz de ville. Ses résidants devront s'adapter aux nouvelles conditions de vie, mais fondent beaucoup d'espoir sur l'intervention des autorités locales, interpellées pour donner un coup de fouet aux travaux de réalisation des projets nécessaire à un environnement viable. Au moment où aucun effort n'est consenti pour améliorer la distribution de l'eau potable, la cité ne semble pas encore dotée de sa quote-part d'approvisionnement, puisque les robinets sont à sec la plupart du temps. Les résidants qui reçoivent l'eau un jour sur quatre sont acculés à recourir à l'acheminement de cette denrée vitale avec les moyens de bord. L'image de personnes âgées transportant des jerricans de 20l jusqu'aux étages supérieurs est révélatrice du calvaire que vivent au quotidien les habitants de cette cité, habitués auparavant à la vie citadine. A. S. , T. G.