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Je veux un théâtre qui interpelle le public d'aujourd'hui
Sonia. Directrice du Théâtre régional de Skikda
Publié dans El Watan le 21 - 05 - 2010

Ras el kheit, la dernière création du Théâtre régional de Skikda, présentée samedi dernier dans le cadre du 1er Festival national de la création féminine, sera amenée à tourner dans le pays. Sonia, à la tête de ce théâtre depuis huit mois, parle de l'impulsion qu'elle souhaite donner au théâtre algérien.
Comment choisissez-vous le thème des créations du théâtre ?
Depuis que je suis arrivée, nous avons déjà monté quatre créations : Aladin et la lampe merveilleuse, un spectacle pour jeune public, très demandeur. Nous sommes d'ailleurs en train d'en finaliser un nouveau. Ras el kheit est un cas un peu particulier puisque c'est une commande du ministère pour le Festival de la création féminine. Le spectacle dure 45 minutes, ce qui est un peu court. Nous allons donc ajouter 15 minutes pour qu'il devienne une pièce de théâtre et puisse circuler dans le pays. Et puis Devant les murs de la ville, qui fera l'ouverture du prochain théâtre professionnel d'Alger. J'ai envie d'un théâtre qui interpelle notre public d'aujourd'hui.
Et par quel type de théâtre est interpellé le public d'aujourd'hui ?
Le théâtre a beaucoup changé. Je vois une rupture entre celui d'avant les années 1988 et celui d'après. Dans une société où il n'y avait pas de liberté d'expression, le théâtre constituait avant le seul espace où l'on pouvait se permettre de dire beaucoup de choses. Après les années 1988, la tendance s'est inversée. Aujourd'hui, le public n'a pas besoin que le théâtre lui parle de ses problèmes quotidiens : il suffit qu'il ouvre un journal pour avoir tout cela détaillé, commenté, analysé… Je pense que le théâtre doit s'intéresser à l'humain.
D'autres personnalités, comme Amine Zaoui ou Yasmina Khadra, ont été amenées à un moment de leur carrière à passer de la création à la gestion. Comment vivez-vous cela ?
C'est un peu différent en ce qui me concerne, car pendant longtemps, alors comédienne indépendante, j'ai souffert pour trouver des salles de répétition, de représentation, etc. Tout d'un coup, on me propose de prendre la direction d'un théâtre. C'est donc une superbe occasion d'ouvrir cet espace aux autres. J'ai envie de créer une dynamique de création, de production, avec des talents de la ville. J'ai aussi eu la chance d'hériter d'un théâtre en fonctionnement, avec tout le personnel nécessaire. C'est un endroit magnifique que j'aimerais ouvrir tous les jours !
Comment expliquez-vous qu'il n'existe pas de théâtre – et de culture – « alternatifs » en dehors de ce qui émane du ministère ?
Non ! Vous vous trompez, les petites associations et coopératives sont très nombreuses à faire du théâtre, y compris dans l'extrême sud du pays !
Elles ont en tout cas beaucoup de mal à trouver des espaces d'expression en dehors du circuit officiel…
Je vous assure qu'il y a des possibilités de travail, mais il est vrai que tout est structuré de telle façon que ça reste encore difficile.
Quel regard portez-vous sur le théâtre algérien ?
Ces dernières années, beaucoup de choses ont été faites. Tout ce qu'on voit n'est pas toujours de bonne qualité, mais le foisonnement des productions est tel que d'ici quelque temps, un tri va s'opérer et ne resteront que ceux qui ont du talent…
A condition qu'ils soient formés, et là…
Exactement. Voilà pourquoi au théâtre de Skikda, nous avons organisé une formation d'un mois avec des cours d'éducation vocale, de chorégraphie, de rythme… Je voudrais aussi intégrer de l'histoire du théâtre et du théâtre algérien. C'est très important pour les jeunes.


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