Les traces post-coloniales en France. Négation coloniale, trous de mémoire ou trop de mémoire ? » tel est le thème du colloque qui se déroulera les 28 et 29 mai, à Paris, au Centre national des arts et métiers (lire notre édition du 12 avril 2010) dans le cadre du Pari(s) du vivre-ensemble 2010. L'un des organisateurs (avec Esther Benbassa), Sébastien Ledoux, chercheur associé au Centre Alberto-Benveniste, EPHE (Sorbonne) nous parle d'une rencontre « scientifique et citoyenne ». Les deux termes, en effet, sont liés pour une manifestation où la rigueur et le sérieux de la démarche des chercheurs invités, le disputera à la dimension utile en cette deuxième décennie du XXIe siècle. On y éclaircira avec bonheur, loin du vain champ politique, les velléités d'un retour en arrière de mentalités rétrogrades. Qu'on en juge seulement par les titres des dernières journées de réflexion : « Les représentations ethnico-raciales en politique ; les émeutes urbaines sont-elles porteuses d'une mémoire post-coloniale ? ; Les passeurs potentiels de mémoires post-coloniales en littérature, cinéma, musique ; L'histoire et la "mémoire" nationales : quelle place pour les mémoires post-coloniales ? » Plusieurs volets aborderont des thématiques en lien avec l'Algérie, avec des intervenants de renom. Une rencontre intéressante à ne pas manquer par tous ceux qui veulent en savoir plus sur les tumultes de l'histoire coloniale et ses retombées, un demi-siècle plus tard.