Les brigades du CTC sont de nouveau à pied d'œuvre au niveau des communes de Beni Ilmane et Ouanougha pour refaire le contrôle des habitations qui ont été ébranlées avant-hier par la violente réplique sismique. M. Baâtchia, directeur de la Protection civile de la wilaya, contacté par téléphone, nous a appris que des habitations jusque-là épargnées ont enregistré des fissurations. Notre interlocuteur se satisfait néanmoins du fait que la réplique n'a pas fait de victimes ni de blessés graves. Les agents du CTC, qui ont eu déjà fort à faire après le séisme du 14 mai et ses répliques, doivent donc se redéployer sur le terrain. Ce qui induit une réévaluation des dégâts au niveau des services de la wilaya. Pour rappel, le travail d'expertise a concerné jusqu'à dimanche dernier 4682 habitations, dont 481 ont été déclarées hors d'usage. 1239 bâtisses ont été marquées à l'orange, synonyme de la nécessité de les récupérer via des travaux de réhabilitation. 2862 autres ont néanmoins été jugées habitables, n'ayant pas connu de lézardes après le tremblement de terre. Une évaluation à revoir donc à la hausse, à la faveur de la forte réplique de dimanche dernier. A noter que près de 100 répliques, d'inégale intensité, ont été enregistrées dans la zone de l'épicentre depuis le 14 mai, dont 4 répliques majeures, d'une intensité variant entre 4 et 5 degrés sur l'échelle de Richter.