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Quand un ministre marocain abuse de son pouvoir pour libérer son fils
Publié dans El Watan le 28 - 05 - 2010

L'information est racontée par un éditorialiste très connu au Maroc pour son indépendance d'esprit. Rachid Nini, le directeur du quotidien Al Massae, première publication marocaine, nous dévoile ce qui s'est passé la semaine dernière au soir en plein centre de Rabat.
Tout a commencé par un accrochage entre deux automobilistes, les deux conducteurs descendent alors devant le siège du Parlement pour régler leurs comptes. C'est à ce moment que l'un des deux blesse l'autre par un objet tranchant. Il s'avère que l'un des conducteurs n'est autre que le fils de Khalid Naciri, le ministre de Communication marocain. Le conducteur blessé, quant à lui, est un médecin. Les forces de police présents sur place ont menotté le fils du ministre au grillage du Parlement, raconte l'éditorialiste Nini.
« Lâchez mon fils, ou... »
Le fils annonce aux policiers l'identité de son père en attente de l'arrivée de la voiture de police qui ramènera les bagarreurs au poste. Mais c'est la voiture du ministre Naciri qui débarque. Le ministre, raconte Rachid Nini, demande au policier d'enlever les menottes de son fils. Le policier refuse d'autant plus que la victime du fils du ministre baigne dans son sang. « Lâchez mon fils ou je ferai ce qu'il faut », cria le ministre. Le policier obtempère et le ministre ramène son fils laissant la victime dans son sang et les passants bouche bée devant cet abus de pouvoir. L'un d'eux filme la scène et la met sur Youtube.
Depuis sa publication, la vidéo de la « fuite » du ministre et de son fils a fait le tour du web marocain. Si bien que le ministre était obligé de se justifier. Dans l'édition du quotidien Akhbar El Yaoum de mardi dernier, Khalid Naciri dément que son fils ait fait usage d'un objet tranchant, sans renier pour autant son intervention pour libérer son fils. Pour le ministre marocain, il s'agit d'un simple accrochage et les gens « veulent en faire l'événement du siècle », ajoutant :« Je ne fais pas attention à ce genre de choses, je suis un ministre en charge d'importantes affaires d'Etat et je n'ai pas donc le temps à réserver à ce genre de futilités. » Aussitôt, la polémique s'installe, notamment via Internet, un groupe est constitué sur Facebook.
Ce groupe demande la démission immédiate du ministre marocain de la Communication après le scandale créé par son fils « qui agresse les gens du peuple à l'arme blanche et au gaz lacrymogène. C'est vrai que ces gens-là n'ont pas d'argent ni de pouvoir mais ils ont des droits envers leurs dirigeants ». Ce groupe appelle « tout Marocain fier de son pays, de sa nationalité, de sa culture et de son histoire à clamer haut et fort qu'il en a marre d'avoir des dirigeants voyous et exige la démission immédiate du ministre actuel de la Communication comme tout ministre respectable aurait dû faire ». Ironie du sort, Khalid Naciri, le ministre marocain de Communication, est particulièrement connu pour ses interventions dans les médias étrangers pour justifier la censure et l'emprisonnement des journalistes « pour non-respect de la loi ».


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