Le phénomène de la «chicha» prend de l'ampleur chez les jeunes de Mostaganem. En effet, sept établissements entre cafétérias, salons de thé et fast-foods sis à la Salamandre, une cité balnéaire de Mostaganem, dont les gérants ont transformé leurs locaux pour consommation de chicha, viennent d'être scellés pour vente illégale de produits tabagiques (chicha), a-t-on appris de la sûreté de wilaya de Mostaganem. L'enquête a été ouverte suite à des plaintes relatives à la consommation de produits tabagiques non autorisés (chicha). Ainsi quelque 7 locaux, entre cafétérias et salons de thé, ont fait l'objet d'une fermeture et des procès-verbaux ont été dressés contre les contrevenants. L'enquête, qui intervient dans le cadre de la lutte contre la consommation de chicha, est toujours en cours, ciblant d'autres vendeurs de narguilé, un produit de contrebande, également non autorisé. Les contrevenants répondront de leur acte devant la justice. A noter que la chicha est un produit toxique, exposant les consommateurs à des risques d'intoxication à long terme à travers le monoxyde de carbone (CO), notamment d'autres maladies comme la tuberculose, l'hépatite, le cancer, les bronchites chroniques ou de problèmes cardio-vasculaires. La chicha est un dispositif composé de 25% de tabac, de mélasse d'arômes de fruits destinée à être fumée. Fumer le narguilé provoque une augmentation du risque. La fumée d'une heure de chicha équivaut à celle de 100 à 200 cigarettes, fait-on savoir.