L'anarchie qui prévaut au sein des arrêts de fourgons de Bouzeguène, interpelle, plus que jamais, les autorités locales pour l'aménagement d'un espace collectif de stationnement de fourgons et cela afin de désengorger une ville qui étouffe de jour en jour. La libéralisation des transports aiguise les appétits et provoque la multiplication des transporteurs qui se retrouvent dans des espaces qui ne sont pas faits pour accueillir un nombre aussi important de véhicules. Il est vrai que les usagers ne souffrent pas du manque de transport, ils ont même l'embarras du choix, il n'en demeure pas moins que les transporteurs provoquent de réels encombrements et désagréments au reste du parc routier de la commune. Stationnement gênant autant pour charger que pour décharger les voyageurs, manœuvres dangereuses en plein chemin…etc. Toutes les stations de fourgons de Bouzeguène, sont situées dans des places qui ne répondent pas aux normes minimales de sécurité. Les fourgons stationnent sur des routes étroites et défectueuses, à proximité des commerces. A la moindre goutte de pluie, les eaux stagnent et empêchent les voyageurs de prendre place dans les véhicules dont les roues se retrouvent sous les eaux. Après les nuages de poussières en temps sec, c'est la boue qui prend le relais. Les travaux de creusage des conduites pour l'AEP et le gaz de ville ont réellement mis les routes dans un piteux état. La réalisation d'une gare routière est plus que jamais urgente. D'aucuns se demandent pourquoi l'APC ne récupère pas le site de l'ex-Souk El Fellah prévu, dit-on, pour l'implantation du nouveau siège de la sureté de daïra, et y réaliser une gare routière et même un parking à étages.