Examen du bac : Une erreur dans la distribution du sujet d'anglais Une erreur commise dans la distribution du sujet d'anglais destiné aux candidats libres de l'ancien système, survenue dimanche dernier au centre d'examen du technicum des Frères Lakehal, dans le secteur de Ziadia, et révélée dans notre édition de mardi par Meziane Meriane, porte-parole du Snapest, n'est pas passée sans provoquer des réactions dans les milieux éducatifs à Constantine. Après avoir mené des investigations, nous saurons auprès des services de la direction de l'éducation, qu'il s'agit d'une simple confusion qui a eu lieu au niveau d'une classe de candidats libres de la filière sciences de la nature et de la vie de l'ancien système. « Le sujet qui a été distribué par erreur concerne celui de d'anglais destiné aux candidats ayant opté pour l'anglais comme deuxième langue, il a été ainsi traité par des élèves ayant choisi l'anglais comme première langue », a-t-on précisé, hier, au niveau de la cellule de communication de la DE. Il se trouve, selon la même source, que sept élèves avaient déjà quitté le centre d'examen après avoir remis leurs copies. La direction du centre, qui ne s'est aperçue de cette erreur que plus tard, a vite redistribué les sujets corrects aux élèves tout en leur ajoutant plus d'une heure de temps en guise de compensation. « Les choses se sont déroulées normalement et sans incidence pour les autres élèves, et le responsable du centre de ramassage a été informé du cas des sept élèves ayant quitté le centre, pour que soit prise en compte leur situation », notera le chargé de communication de la direction de l'éducation de Constantine. La triche au bac fait rage Plusieurs candidats se sont plaints du comportement déloyal de certains de leurs camarades qui ont, selon eux, « triché à foison durant les épreuves du bac ». Ces jeunes candidats se disent « frustrés par cette facilité octroyée au détriment des élèves qui ont trimé d'arrache-pied, et à la sueur de leur front durant des mois », selon leurs propres mots. Ils dénoncent la complaisance, érigée en acte charitable, et voire la complicité de certains surveillants, qui observent sans rien dire le manège des tricheurs, lesquels ne cessent de se déplacer aux commodités. Beaucoup de personnes parlent également de communication via les téléphones mobiles. Des proches, postés dans les parages, leur feraient parvenir des informations par ce moyen, notamment des réponses par sms. Au-delà du phénomène, qui n'est pas nouveau en soi, apparaît ce relâchement généralisé concernant les principes les plus élémentaires, jadis tacitement admis par tous. La fraude, à tous les niveaux, est insidieusement entrée dans les moeurs de la société. Celle-ci est non seulement tolérée, mais recommandée par certains parents d'élèves eux-mêmes, lesquels ont été jusqu'à agresser les surveillants non complaisants. Ces derniers, dont le courage est mis à rude épreuve, se sentent menacés dans leur intégrité physique. Qui peut mettre le holà à tout ce grabuge, et qui peut également assurer la sécurité des gens intègres contre ces dictateurs d'un genre inédit ? Les étudiants de médecine manifestent leur colère Une fin de saison houleuse marque depuis quelques jours l'ambiance à la faculté de médecine de la cité du Chalet des Pins. Après le durcissement du ton manifesté par les hospitalo-universitaire, ayant décidé le boycott des examens et des délibérations pour exiger le départ du doyen, les étudiants n'ont pas tardé à monter au créneau pour dénoncer la situation de blocage dont ils sont les seules victimes. Après un sit-in organisé ce mardi à la faculté par la branche de l'Union générale estudiantine libre (UGEL), c'est au tour de la section de l'Union générale des étudiants algériens (UGEA) d'agir à travers un communiqué dans lequel un appel a été lancé en direction du rectorat de l'université Mentouri et du ministère de tutelle afin d'intervenir et éviter le pourrissement qui commence à inquiéter sérieusement la communauté estudiantine. F. H., S. Arslan