Dans le souci majeur de combler le déficit en main d'œuvre spécialisée et performante, le Fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation continue (FNAC) œuvre actuellement à la redynamisation de l'apprentissage sous toutes ses formes. Ce mode de formation offre plusieurs avantages, dont surtout l'intégration professionnelle rapide, un coût du stage amoindri et une bonne qualité de la formation (théorie et pratique à la fois). Dans cet ordre d'idées, une journée d'études vient d'être programmée à Médéa au niveau de l'Institut de la formation professionnelle Mekhtiche, pour rassembler les cadres du secteur de huit wilayas du centre du pays. Les thèmes choisis portent sur les mécanismes de financement de l'apprentissage, l'organisation de la formation par apprentissage et le dispositif de suivi des apprentis en milieu professionnel. S'imprégnant du modèle allemand, le fonds en question s'est assigné six objectifs à atteindre à court terme, en vue de renverser la tendance actuelle en faveur de l'apprentissage pour arriver à un taux de 70% des effectifs des stagiaires. Pour ce faire, trois ateliers de réflexion ont été constitués pour enrichir les fiches techniques élaborées à cet effet et qui s'inscrivent dans l'optique de la modernisation du dispositif actuel de suivi des apprentis en milieu professionnel, mais aussi dans le cursus de leur formation. Selon M. Amar, directeur général du FNAC, les programmes de formation sont financés par cet organisme en vue de répondre dans l'immédiat aux besoins des jeunes et de consolider le secteur économique par la constitution de réserves de main d'œuvre de qualité, répondant aux besoins de développement du pays.