– Etats-Unis Les démocrates à la Chambre des représentants américaine ont dévoilé, mardi, le texte d'une résolution visant à officialiser les procédures de «destitution» visant le président Donald Trump pour «abus de pouvoir». Cette résolution, dévoilée par le président de la commission des règlements de la Chambre, Jim McGovern, prévoit des procédures permettant à la commission du renseignement de la Chambre basse de mener des audiences publiques et de diffuser les témoignages des témoins. Cette résolution devra être soumise aujourd'hui à la Chambre des représentants. L'enquête de «destitution» de M. Trump a été lancée le mois dernier par la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. – Mali Le groupe armé, signataire de l'accord de paix de 2015 au Mali, a déclaré samedi à Kidal «réfléchir» à se transformer en parti politique, dans le but d'accélérer la mise en œuvre de l'accord. «Face à la réalité du terrain et pour répondre aux aspirations légitimes de nos populations, nous devrons réfléchir à une plateforme politique», a déclaré le secrétaire général du HCUA, Alghabass Ag Intalla, en ouverture d'un congrès de son groupe à Kidal, dans le nord-est du pays. La transformation en parti politique du Haut Conseil vise à «accélérer la mise en œuvre de l'accord pour une meilleure cohésion sociale et harmoniser notre lutte au bénéfice des populations», a expliqué Alghabass Ag Intalla devant des délégués. – Syrie Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé hier que des patrouilles conjointes avec la Russie commenceraient demain dans la zone frontalière en Syrie après le retrait des milices kurdes. Aux termes d'un accord conclu la semaine dernière entre M. Erdogan et son homologue russe, Vladimir Poutine, la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) avait jusqu'à mardi 15h GMT pour se retirer de ses positions frontalières de la Turquie. La Turquie entend mettre en place une «zone de sécurité» d'une trentaine de kilomètres de profondeur le long de sa frontière pour séparer celle-ci des YPG. – Allemagne Le gouvernement allemand a annoncé, hier, des mesures pour combattre les violences d'extrême droite, notamment sur les ventes d'armes et les discours haineux sur internet, quelques semaines après un attentat antisémite et raciste à Halle. «La menace de l'extrémisme et du terrorisme de droite, ainsi que celle liée à l'antisémitisme sont très élevées en Allemagne», a dit le ministre de l'Intérieur, Horst Seehofer, lors d'une conférence de presse à Berlin pour justifier cette initiative. Le pays, qui s'était déjà doté en 2017 de l'une des lois les plus restrictives en Europe pour combattre les campagnes de diffamation sur internet, compte ainsi aller encore plus loin.