Le milieu de l'Italie, Daniele De Rossi, a assuré qu'une élimination des champions du monde au 1er tour du Mondial 2010 serait « une faillite absolue », à 48 heures du 2e match face à la Nouvelle-Zélande (Gr.F) à Nelspruit. L'auteur du but de l'égalisation contre le Paraguay (1-1) a, cependant, tenu à souligner que l'entrée en lice de la Nazionale lui avait paru « bonne et encourageante ». Depuis le début du Mondial, les favoris sont souvent en difficulté... L'Espagne a perdu en jouant bien et l'Angleterre a été tenue en échec sur une erreur du gardien. Nous ne sommes qu'au premier tour et c'est difficile pour tout le monde, notamment physiquement. C'est fini les Coupes du monde où on gagne 5 ou 6 à 0. Mais au fur et à mesure que la compétition va avancer, les meilleurs vont émerger. Et l'Italie ? A la lumière de ce que j'ai vu, notre entrée en lice face au Paraguay m'a semblée bonne et encourageante. Ce n'est pas un mauvais départ. On a joué contre l'équipe la plus difficile du groupe et on s'est bien comporté. Il faut qu'on continue à travailler comme on l'a fait depuis le début. Il faut qu'on soit un peu plus agressif, meilleur dans la dernière passe. Mais on s'améliore et on est plus optimiste. Pirlo, toujours convalescent, va-t-il continuer à vous manquer au milieu ? C'est sans doute le joueur le plus talentueux, le plus génial que nous avons. Le genre de talent qu'il n'y a pas forcément en Espagne ou au Brésil. Un joueur comme ça nous manque, c'est évident, mais je me suis senti très bien face aux Paraguayens et les autres milieux ont montré beaucoup de personnalité. L'Italie est naturellement ultra-favorite contre la Nouvelle-Zélande... Il y a des équipes qu'on doit battre. On est supérieur. On doit faire attention bien sûr, ils ont des joueurs qui sont grands, on ne va pas jouer de longs ballons. Mais on est l'Italie, on doit gagner. Il ne manquerait plus que ça. Et si vous perdiez contre les All Whites... Cela voudrait dire qu'on est très probablement éliminé du Mondial. Comme pour la France, le classement serait dramatique. C'est comme si la Nouvelle-Zélande sortait au premier tour du Mondial de rugby. Ne pas aller en huitième de finale serait une faillite absolue. Et même être éliminé en huitième, ce serait une faillite. C'est un objectif réaliste d'être en demi-finales. Ce qui voudrait dire se retrouver avec des équipes comme l'Argentine et le Brésil. Et là, tout est possible. Mais si on rencontre l'Espagne dès les quarts, ce serait comme une petite finale.