Les opérateurs déplorent l'état du terrain qui est argileux et se prétant mal à l'installation d'unités industrielles. « Beaucoup d'usines ferment progressivement ; d'autres sont contraintes de réduire leurs activités ; d'autres refusent de s'installer dans cette zone sinistrée ». C'est ce qu'indique, dans une requête adressée à notre rédaction, le collectif des opérateurs économiques installés dans la zone industrielle El Ksab, Misserghin. Une zone d'activités située à quelques encablures à l'Ouest d'Oran. Ces opérateurs imputent cette situation à plusieurs problèmes. Des problèmes dus, en premier lieu, devait-on lire, à l'inexistence d'un quelconque réseau d'assainissement. Ces pétitionnaires déplorent, en second lieu, l'état du terrain qui, écrivent-ils, est argileux et, donc, sans aucune possibilité d'absorption par le sol des eaux pluviales. Ce qui provoque la formation de marécages à l'intérieur des unités et à l'extérieur sur les pistes en terre. Cette pétition indique aussi qu'aucun branchement en eau potable, pourtant vitale pour toutes les activités, n'est effectué. Un obstacle de taille Le problème majeur, pour les auteurs de cette requête et qui bloque carrément toute activité, est constitué par l'inexistence de voie d'accès à la zone. Ces derniers considèrent, en effet, qu'il ne s'agit pas là de confort, mais d'absence d'une route carrossable. Car, pour y accéder, relèvent-ils, il faut emprunter un chemin vicinal long de 1500 mètres. Une ancienne route qui n'a jamais été entretenue et qui a été convertie en piste jonchée de crevasses de plus de 50 centimètres de profondeur. Un obstacle de taille dans la mesure où nos clients refusent de l'emprunter par souci de préservation de leur matériel optant de ce fait pour une autre clientèle qui dispose de plus de commodités. Pour toutes ces raisons, ils sollicitent, en conclusion, l'intervention des décideurs afin de procéder au solutionnement de ces problèmes. Un règlement qui permettra de sauvegarder la production de leurs unités et, parallèlement, de préserver l'emploi du personnel en place.