Après six mois d'attente, cet ancien salarié fut informé que son cas ne pouvait être réglé qu'après la réception du relevé de vérification de carrière par les services de la CNAS d'Alger . Cet ancien salarié, âgé de 59 ans, M.Kara Ahmed Boumediène, ne sait plus où donner de la tête depuis qu'il a eu la malencontreuse idée de prétendre à la retraite, en février 2008, date du dépôt de son dossier auprès des services de la Caisse Nationale de Retraite, après avoir mené 33 années d'activités salariées. N'ayant pas reçu de réponse, « après neuf mois d'attente, je me suis présenté au service concerné qui m'a demandé de compléter le dossier par une attestation de non affiliation au régime des non salariés, pièce que j'ai fournie ». Cette dernière a été refusée pour non-conformité de signature et griffe, a expliqué avec dépit ce père de famille qui vit actuellement sans aucune couverture sociale. Après avoir déposé une nouvelle pièce dûment authentifiée, il fut rassuré par l'agent de service que son « dossier allait être liquidé ». N'ayant pas reçu de réponse et après six mois d'attente, il se déplaça au bureau et fut informé, à sa grande surprise, que son cas « ne peut être réglé qu'après la réception du relevé de vérification de carrière par les services de la CNAS d'Alger » car ce citoyen avait exercé également au sein de l'entreprise de la SN. SEMPAC de la capitale, durant quelques années. « Pourtant, pour justifier cette période d'activité, j'avais fourni un certificat de travail et la carte d'immatriculation de la CNAS d'Alger », a encore rappelé M.Kara. Devant cette situation inextricable, il demanda audience auprès du directeur de la CNR qui lui demanda de présenter une copie des bordereaux des déclarations de salaires de son autre employeur Prodiesel, documents que « j'ai fournis après mille et une difficultés », a-t-il signalé. « Je fus reçu, une troisième fois, par le responsable de la division des pensions qui m'a signifié que mon dossier ne sera pas accepté, faute d'une attestation de cessation d'activité », a déploré ce citoyen qui affirme qu'une enquête diligentée par la CNR auprès de mon ex-employeur avait déjà authentifié ma cessation d'activité, pour abandon de poste en date du 31 décembre 2008. Voila 27 mois d'un parcours du combattant, brièvement décrits, par ce père de famille.