Selon le service de surveillance de l'atmosphère (CAMS) du programme européen Copernicus, environ 6735 millions de tonnes de CO2 ont été relâchées dans l'atmosphère à la suite des incendies de forêt entre le 1er janvier et le 30 novembre 2019. Les feux de forêt ont donc provoqué plus d'émissions que les Etats-Unis (5100 mégatonnes) et sont en hausse par rapport à 2018 pour laquelle les estimations sont restées sous la barre des 6000 mégatonnes. Néanmoins, la tendance reste à la baisse depuis 2003, époque à laquelle les feux relâchaient plus de 8000 millions de tonnes de CO2 dans l'air. «Beaucoup d'incendies ont fait la une des journaux, dont ceux en Amazonie, en Indonésie, dans les forêts de l'Arctique et de l'Australie», souligne le CAMS. «Mais d'autres événements, moins connus, ont aussi eu des conséquences visibles sur l'environnement et la qualité de l'air, notamment en Colombie, au Venezuela, en Syrie et au Mexique». D'après les scientifiques, 2019 a présenté une activité exceptionnelle, tant en termes d'intensité des feux que d'émissions.