L'Office des parcs et loisirs d'Alger (OPLA) du Caroubier est en attente d'un investissement pour la réhabilitation de ses structures. Le dossier est au niveau de la wilaya d'Alger, apprend-on auprès des responsables de cet office. Il suffirait d'une décision et l'OPLA retrouvera ainsi sa vocation d'origine qui était celle d'un mini-complexe sportif destiné aux couches moyennes et défavorisées à des tarifs abordables. Il s'agit donc de donner un coup de jeune à la salle omnisports qui offre, actuellement, la possibilité au citoyen lambda et aux adhérents le choix parmi nombre de disciplines disponibles. Le stade est en pleine opération de rénovation, il ne reste, en fait, que les travaux de finition. Avec la réalisation de gradins et de la piste gommée autour du terrain et du gazon artificiel de dernière génération, ce stade est digne de professionnels. Un espace que les APC pourront mettre à disposition pour abriter des matches des équipes communales, à des prix compétitifs. Aussi, le projet de la réalisation d'une piscine couverte attend d'être « boostée » par la tutelle. Tout comme les deux hôtels que compte l'OPLA actuellement, mais qui restent toutefois mal exploités. En effet, ces deux hôtels peuvent être, par exemple, consacrés à l'hébergement des sportifs lors des compétitions, expliquent MM. Aouidet et Berchiche, responsables à l'OPLA, « pour peu que des travaux de rénovation soient effectués », ajoutent-ils, et peuvent aussi être rentabilisés durant la saison estivale, la capitale souffrant du manque de structures hôtelières durant cette période. L'OPLA compte également, parmi ses structures, le centre de sport équestre. Avec 80 boxes destinés à abriter des chevaux, la structure abrite les chevaux de particuliers et leur assure l'entretien et l'alimentation. Faute de moyens conséquents, l'équipe de l'OPLA, quant à elle, est tenue de faire de son mieux avec les huit chevaux dont elle dispose, notamment des pur-sang arabes et d'autres espèces importées qui peuvent être admirées sur place. Le manque de moyens n'a pas découragé l'équipe de sport équestre qui s'entraîne régulièrement sous les consignes d'un entraîneur professionnel, ainsi que des cavaliers avec leurs propres chevaux. La location des lieux reste l'une des ressources financières de l'OPLA. L'office propose aussi des balades pour enfants à dos de poneys. Une découverte pour les jeunes de moins de 10 ans, pas encore autorisés à faire de l'équitation, mais qui peuvent se familiariser avec le monde du cheval qui suscitera, peut-être, une carrière équestre. A signaler également un centre médico-social qui offre des soins et des actes médicaux de différentes spécialités où des travailleurs d'entreprises et de mutuelles conventionnées y sont pris en charge. Le lieu est également ouvert au grand public et les tarifs pratiqués sont en deça de ceux de l'extérieur. Dans la salle que nous avons visitée, une dentiste prodiguait des soins à une femme. On y trouve également une salle dédiée aux soins de rééducation et une autre de médecine interne, et des spécialités disponibles. « Nous recevons 100 malades par jour », indique le responsable du centre. Malgré cette panoplie de services et de disciplines, l'OPLA reste méconnu. Des familles pourraient y trouver des lieux de détente pour leurs enfants ou une destination de pratique sportive à ciel ouvert et des aires de jeux. Situé au centre de la capitale, il suffirait de quelques retouches à effectuer pour redonner toute sa splendeur à cet espace qui mérite certainement plus d'égards.