Le syndicat du Centre de formation professionnelle Hamdani Adda de Tiaret vient, par le biais d'une lettre adressée à la Fédération nationale et à l'Union de wilaya UGTA, de faire état « d'un climat délétère qui risque d'aboutir à une grève ». Selon le secrétaire général du syndicat, rencontré au siège de l'Union de wilaya, « le directeur de l'établissement a grandement contribué à l'effervescence qui gagne du terrain au sein de l'établissement ». Au-delà des revendications socioprofessionnelles, les rédacteurs de la correspondance parlent d'une « suspension arbitraire d'un agent, accusé de n'avoir pas vite ouvert la porte d'entrée principale à une délégation, en visite au CFPA ». Dans le long mémorandum du syndicat, il est reproché au directeur « ses intimidations à l'égard de personnes ayant fait grève les 13, 14 et 15 octobre 2009 et les 21, 22 et 25 octobre de la même année », « exclusion du syndicat des décisions concernant le personnel ». Nos interlocuteurs, qui rappellent « l'existence d'un logement au niveau du centre », se désolent du fait qu'il continue à résider à Frenda. Nonobstant d'autres problèmes évoqués, Bouziane Ramdan, contacté par téléphone, trouve les assertions de ses contradicteurs « farfelues ». Ce responsable, qui dit appliquer les textes avec rigueur et non sans justificatifs préétablis, évoque des desiderata non assouvis. S'agissant de l'agent de sécurité suspendu, notre interlocuteur explique que « cette personne s'est rendue coupable d'une faute grave devant une délégation étrangère, accompagnée par des officiers et des services de sécurité ». Suspension signifiée sur ordre du directeur de wilaya avec lequel il a eu une prise de bec. Cette visite, renchérit-il, a été annoncée depuis une semaine. « Comment se fait-il qu'il n'était pas au courant ? » se lamente ce responsable.
