« Nous sommes en droit et dans l'obligation d'exiger des réparations pour l'information payée à Mobilis et pour le préjudice moral causé à toutes ces familles et surtout aux enfants innocents, chez qui nous craignons le pire. » Dans un courrier remis hier à la direction de Mobilis, le collectif des parents d'élèves candidats au bac 2010 au lycée Cheikh Bouamama (ex-Descartes) se montre déterminé. Déclarés lauréats via le service de consultation par SMS de Mobilis, une trentaine de lycéens n'ont finalement pas été admis à l'examen. Ils ont appris la triste nouvelle en se rendant à leur lycée pour consulter les résultats. Cette regrettable affaire a troublé les foyers et les parents qui tentent, malgré cela, d'entreprendre des démarches afin de comprendre ce cafouillage. « Mon fils a reçu une vingtaine de SMS stipulant qu'il avait une moyenne qui lui assurait son bac. Ne trouvant pas son nom sur la liste, le monde s'est écroulé autour de lui, témoigne une mère d'élève. Je ne comprends pas comment on peut faire une erreur aussi grave. Et le pire c'est qu'on ne trouve pas de réponse. » Depuis mercredi, certains parents d'élèves se sont rendus au ministère de l'Education, où un cadre les a renvoyés vers l'opérateur. « Un agent de sécurité a relevé les noms et les numéros de série des candidats, témoigne une lycéenne. Je suis ulcérée par la légèreté avec laquelle est prise cette affaire. Comment peuvent-ils nous remettre des résultats gribouillés sur des bouts de papier sans autre preuve ? » De son côté, Mobilis se défend en répondant avoir mis en ligne « le CD remis le 5 juillet par l'Office des examens et concours (ONEC). Ceci ne dépend pas de Mobilis mais de l'ONEC ».