Un groupe d'habitants des quartiers Est de la ville, les plus exposés à la pollution d'Alzinc, ont entamé un mouvement de protestation dans la nuit de jeudi à vendredi. Un groupe d'habitants des quartiers Est de la ville, les plus exposés à la pollution d'ALZINC, ont entamé un mouvement de protestation, dans la nuit de jeudi à vendredi, contre les gaz toxiques dégagés par la cheminée de l'entreprise qui a connu, ces derniers temps, une activité intense. Le jeudi écoulé, aux environs de 23 heures, un groupe d'habitants s'est réuni devant l'entée de l'entreprise pour protester contre ces fortes émanations toxiques qui empoisonnent leur vie et celle de leurs progénitures. « Cette nuit, les émanations toxiques étaient d'une telle intensité que la partie Est de la ville était couverte d'un gros nuage grisâtre » affirme un citoyen. « Nous sommes sidérés de constater que cette usine continue de polluer à outrance, faisant fi de toutes les lois de l'environnement, notamment la 10/03 du 7 juillet 2003 qui fait obligation à toute industrie de ne pas mettre en danger la santé des citoyens » lâche, dépité, un autre. Et de s'interroger à quoi servent ces lois si elles ne protègent pas la santé des citoyens et de l'environnement ? Les contestataires déplorent aussi le laxisme des autorités compétentes à l'égard de cette usine considérée comme source de pollution et de dégradation de la nature. « Pourtant, lors d'une visite récente à Tlemcen de M.Chérif Rahmani, le ministre de l'Environnement avait indiqué que seules deux alternatives sont envisagées : la fermeture de l'usine ou la rénovation de l'équipement polluant » a rappelé un citoyen avant d'ajouter : « Mais, en attendant que l'on se décide pour une solution ferme, nous continuons à supporter les affres de cette pollution ».