En présence du Conseil exécutif, l'APW a débuté ses travaux de la session de printemps par la Santé. Durant toute une matinée, la santé publique a occupé une place centrale dans les débats. Les intervenants ont soulevé certains points cruciaux parmi lesquels plusieurs carences ont été relevées dans ce secteur, clairement dénoncées devant l'assistance. « Alors que l'Etat, dira M. Toumi, membre de l'APW chargé du dossier social, s'est investi pour une amélioration du cadre de vie du citoyen, notamment dans la santé publique, ainsi qu'à son développement, nous avons constaté que les populations de certaines communes rurales souffrent encore de l'absence d'une couverture sanitaire acceptable et d'une médecine de proximité adéquate ». Il faut savoir, dira le DSP, « qu'il existe dans la wilaya un médecin seulement pour 5 000 habitants ; néanmoins, plusieurs missions nous ont permis de connaître la réalité et les aspirations des habitants de maintes agglomérations reculées. Nous avons pris des dispositions qui s'imposent ». Par la venue du nouveau directeur du secteur sanitaire de Mécheria récemment installé, d'autres membres de l'APW souhaitent un redressement significatif quant à la gestion de l'hôpital de Mécheria, qui a connu différents remous et agitations ces dernières années et où, disent-ils, la qualité des soins se dégrade et la prise en charge des malades est assez souvent décriée, particulièrement dans le service de maternité. Ils espèrent aussi qu'une réhabilitation du parc automobile soit effective. D'autre part, un scanner flambant neuf a été installé à Naâma.