L'adhésion de la Turquie à l'UE et le dossier nucléaire iranien étaient au centre d'une réunion, hier, à Istanbul, entre le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, et la Haute représentante pour les Affaires étrangères de l'UE, Catherine Ashton. Mme Ashton devait arriver dans la journée d'hier à Istanbul, accompagnée du commissaire de l'UE à l'Elargissement, Stefan Füle. Elle devait tenir une réunion avec son homologue turc Davutoglu, lors de laquelle les deux responsables devaient évoquer notamment les relations turco-européennes et le dossier de la candidature turque à l'UE. L'Union européenne a lié la reprise des négociations d'adhésion de la Turquie à son bloc à l'ouverture des ports et aéroports turcs à Chypre, alors qu'Ankara ne reconnaît pas la partie sud de l'île, membre de l'UE depuis 2004. Afin de donner une impulsion au processus d'adhésion, l'UE a ouvert, fin juin, un « chapitre » concernant les aspects de sécurité alimentaire, le 13e,, alors qu'un seul chapitre, sur les 35 prévus, a été clos. Autre question abordée au cours de ces discussions, le nucléaire iranien. L'Iran étant sous le coup de nouvelles sanctions imposées par le Conseil de sécurité des Nations unies en raison des ses activités d'enrichissement d'uranium. Ces sanctions ont été adoptées malgré la signature, en mai dernier, à Téhéran, d'un accord entre la Turquie, le Brésil et l'Iran, prévoyant l'échange en Turquie d'uranium iranien faiblement enrichi contre du combustible enrichi. Autre sujet qui devait être abordé, l'agression israélienne contre. « La Flottille de la Liberté », le 31 mai dernier, chargé d'aide humanitaire et qui se dirigeait vers Ghaza pour briser le blocus israélien.