Rue Arezki Hamani (Alger-centre) : Des familles en danger Le drame qui a coûté la vie, début juillet, à un père de famille à la rue Hassiba Ben Bouali, suite à l'effondrement d'un bloc de béton qui s'est détaché d'un mur, continue de faire couler beaucoup d'encre. Cette fois-ci, ce sont plus de quatre-vingt (80) habitants de l'immeuble sis au 8 rue Arezki Hamani (ex-Charras) qui sont montés au créneau pour crier leur ras-le-bol d'une situation qui ne fait qu'empirer de jour en jour. Selon deux résidantes de cet immeuble qui date des années 30, l'ensemble de cet édifice se trouve dans un état de « décrépitude avancé ». « On remarque de visu un peu partout des fissures, des plafonds effondrés. Les madriers soutenant les balcons sont rouillés, des blocs de béton se détachent régulièrement et menacent les habitants et les passants », peut on lire sur une lettre adressée le 7 mars 2006 à l'APC d'Alger-Centre. Les auteurs de la missive ajoutent que cet état déjà inquiétant s'est aggravé depuis le séisme de 2003 « au point où nous nous sentons en réel danger et demandons qu'une évaluation de l'état de l'immeuble soit faite et que des mesures soient prises afin d'éviter une catastrophe ». Bab El Oued : Trou dangereux Un trou dangereux sur la rue Mohamed Esseghir Sadaoui, dans la commune de Bab El Oued, expose la vie des piétons à un vrai danger de mort. Cette cavité n'a été couverte que par des panneaux vétustes, apposés d'une manière aléatoire. Les services de la voirie de la commune ne semblent pas juger utile d'y effectuer les travaux nécessaires et réaliser un couvercle en dur, répondant aux normes de sécurité. Cela, d'autant plus que cette rue est très fréquentée et la cavité en question se trouve au milieu du trottoir et qu'il est difficile pour les citoyens de la contourner. Les plus prudents, de crainte d'un accident ou que les panneaux de fortune ne cèdent sous leurs pieds, préfèrent emprunter la voie réservée aux automobiles. Cette situation dure depuis plusieurs mois selon les habitants qui interpellent les autorités locales.