En réaction à l'article “démolition imminente de deux immeubles” paru dans notre édition du 20 février dernier, les familles concernées précisent que depuis leur évacuation en 1999 vers le centre de transit de la rue Mohamed-Benzineb, aucune suite n'a été donnée à leur problème. Après avoir passé près de deux années sous les tentes, les quinze familles ont été recasées dans des cabines non conformes. Pourtant, l'engagement fait par l'ancienne présidente de l'exécutif communal, Mme Badia Sator, prévoyait leur relogement, comme l'attestent les documents en possession des pères de famille. Aujourd'hui, la situation s'est vraiment détériorée au niveau de ce site et les cabines ont fini par céder aux intempéries, rendant la vie des familles très difficile. L'état de la majorité des toits s'est dégradé, laissant, par les jours de pluie, de grandes infiltrations d'eau. Les conditions pénibles dans lesquelles vivent ces citoyens (maladies respiratoires, notamment chez les enfants) appellent à leur prise en charge immédiate. Un autre danger les guette, à savoir un câble électrique branché à partir d'un quartier voisin, qui a d'ailleurs failli provoquer l'irréparable tout récemment. Contacté à ce sujet, l'actuel maire de Sidi M'hamed a fait savoir qu'il a hérité de ce problème à son installation, tout en s'engageant à trouver la meilleure solution pour reloger ces familles dans le cadre du logement social.
