La Police judiciaire (PJ) de la wilaya d'Alger a réussi à démanteler un important réseau de trafic de véhicules. Il s'agit, selon le commissaire divisionnaire Boualem Belassel, chef de la PJ d'Alger, d'un groupe de 15 personnes qui, avec la complicité de 11 fonctionnaires de la daïra et de la commune d'El Harrach (Alger), s'est spécialisé dans le commerce de véhicules introduits illégalement en Algérie. Des voitures qu'ils vendaient au niveau du marché de véhicules d'occasion d'El Harrach. « Ce groupe travaille également avec un réseau criminel à dimension internationale », souligne le commissaire Taâlibi Nadia, de la Brigade de la recherche et d'intervention BRI). S'exprimant lors d'une conférence de presse animée hier à Alger, Taâlibi Nadia a précisé que la PJ a pu reconnaître les véhicules venant des pays voisins et d'Europe grâce à une très bonne collaboration avec Interpol. Le démantèlement du réseau en question, a-t-elle ajouté, a eu lieu le 6 juillet dernier. « Les services de la police ont pu prendre en flagrant délit certains membres de ce réseau alors qu'ils s'apprêtaient à vendre 5 véhicules. Les investigations ont permis l'arrestation de 11 personnes. Les autres sont actuellement en fuite », a-t-elle souligné. La police a également traité d'autres affaires en 2010. L'oratrice cite notamment l'arrestation d'un agent de sécurité travaillant dans une unité du groupe pharmaceutique Saidal. Ce dernier volait des comprimés de psychotropes, avec la complicité de 7 autres personnes travaillant dans la même entreprise. Les éléments de la police ont saisi, dans le cadre de cette affaire, 9000 comprimés de psychotropesdans la voiture du principal mis en cause. Revenant sur le bilan de la lutte contre la criminalité à Alger, les responsables de la police parlent « d'une baisse considérable du phénomène ».