Les ressources financières du Fonds national pour la maîtrise de l'énergie (FNME) sont limitées. Mohamed Salah Bouzriba, directeur général de l'Agence nationale pour la promotion de la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue) veut renflouer ses caisses. Intervenant hier lors de la conférence de presse consacrée à la présentation du Salon international des énergies renouvelables organisée à l'hôtel Hilton à Alger, M. Bouzriba a annoncé qu'il compte soumettre au gouvernement une demande dans le but de disposer d'une rallonge budgétaire de 7,5 milliards de dinars. Ces fonds supplémentaires serviront à réduire davantage la consommation énergétique, d'après lui. Le FNME bénéficie annuellement de 200 millions de dinars. Les recettes cumulées ne dépassent pas 2,5 milliards de dinars. Le programme tracé par l'Aprue pour la période 2010-2014 coûtera 100 millions de dollars. L'Aprue projette, durant cette période, d'introduire 5 millions de lampes à basse consommation au niveau des ménages et la conversion en GPL/C de 50 000 véhicules particuliers et de 5 000 autres dans les flottes captives publiques et privées. M. Bouzriba a estimé que son organisme compte lancer prochainement, un crédit bonifié pour le financement de la réhabilitation thermique des logements avec l'appui de la Banque de développement local (BDL). L'agence envisage aussi de créer, en collaboration avec l'Ansej, des entreprises de services énergétiques, à travers un soutien technique et des facilités d'accès au crédit. Selon ce responsable, il est également nécessaire d'aller vers l'allégement de la TVA des droits de douanes. Ces points, précise-t-il, devront être pris en charge par la prochaine loi de finances complémentaire. Il n'a en revanche fourni aucun détail.