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F.E.W. Collective. Formation de Hip-Hopers de Chicago (USA) : « Nous faisons dans un rap universel, positif, humaniste et nouveau »
Publié dans El Watan le 25 - 07 - 2010

F.E.W.Collective est une formation de hip-hopers de Chicago (USA) ; ses membres, Asad Jafri, Daniel Bravemonk Haywood, Microphone Misfitz, Jonathan St. Clair vont se produire pour la première fois en Algérie. Ce soir à la salle El Mougar et au conservatoire d'Oran, Ahmed Ouahbi, le 30 juillet à 18h.
C'est votre toute première visite et scène en Algérie…
Asad Jafri (DJ Man-O-Wax) : oui, c'est la première fois en Algérie. Nous séjournons ici, depuis cinq jours. Et c'est une grande expérience pour nous. Les gens sont super (great), amicaux et chaleureux. La météo est chaleureuse, on aime. (rires). Alger, une jolie ville. sswwDaniel Bravemonk Haywood (danseur, chorégraphe, formateur et performer) : il fait chaud. Et on aime la chaleur.
Daniel, vous êtes de Chicago...
Oui !
Une ville du blues, jazz…
Asad Jafri : oui, absolument ! Une cité du blues, jazz et actuellement de la musique indépendante.
F.E.W. Collective fait dans le rap fusionnel...
Asad Jafri : on utilise le rap et le hip-hop comme fondation de notre musique et ce, en intégrant la danse, le djing (deejeeing) et le Mceeing (MCs).
Avec des influences musicales…
Asad Jafri : oui ! Du reggae, funk, soul, jazz ainsi que des musiques des autres pays. Par exemple, le rythme brésilien, indien…
Comment définissez-vous votre style ?
Jonathan St. Clair : avant tout c'est très culturel. Dans la culture du mouvement (hip-hop), c'est « rude » (impoli) de dire que cela vient du Sud, Nord, Est…Nous (F.E.W.) y intégrons de nouveaux sons. Un bénéfice ! Nous nous assurons que cette musique et cette culture soient bien comprises et perçues. C'est un message communicatif, musicalement parlant.
Asad Jafri : Et c'est toujours positif, funky, frais et nouveau.
De quoi parlent vos lyrics (textes) ?
Asad Jafri : les lyrics parlent de sujets pas futiles de la jeunesse, de santé, d'injustice, de spiritualité, de valeurs cardinales ainsi que des textes rassemblant les gens en-dehors des barrières.
Vous êtes old shool (ancien rap pionnier) ou…
Asad Jafri : Nous aimons le rap old et new shool. On adore Afria Baambata ou Public Enemy. Et des nouveaux qui m'ont influencé, comme Moss Def. Nous sommes toujours à la découverte de nouveaux artistes. Nous aimons aussi Pokemon Crew, originaires d'Algérie et qui vivent en France. Ainsi que des groupes marocains comme Fnayers, Achkayen…Des influences que nous partageons avec beaucoup de gens. Daniel Bravemonk Haywood : on respecte les groupes de danse pionniers du hip-hop de la côte Est (east coast), de la côte Ouest (West coast) ou encore de Chicago comme Steady Crew, Electric Buguluws. Il y a toujours une nouvelle inspiration, parce que la musique est en mouvement. Donc, la danse va de pair et évolue. Nous sommes toujours connectés.
Vous trouvez que le rap est « worlwide » (mondial)...
Asad Jafri : je pense que le rap, actuellement, est vécu d'une manière globale et exclusivement en tant que musique. Le rap a été créé aux USA mais sa meilleure place est à travers le monde. Microphone Misfitz (D-Nick, MC et rapper) : Le rap est plus pur à travers le monde. Parce qu'en Amérique, le rap est perverti par le cash commercial et les moneymakers. Ils ont séparé les éléments et l'âme rap. Une fête, la nuit dernière, à Alger, il y avait des B. Boys, l'on a rimé, rappé, toasté, dansé avec des DJs. C'est ce genre d'état d'esprit du rap, de collectif et de monde que F.E.W. est en train d'essayer de réunir. Un esprit peace élevant le rap plus haut.
Au Maroc, vous vous êtes essayés au gnawi ?
Asad Jafri : Oui, on aime les gnawas. Le gnawi est un son qui ressemble au blues. Et on le mixe avec le hip-hop. Nous avons tourné au Maroc dans cinq villes. Une grande expérience musicale avec des enfants et des artistes locaux.
Daniel Bravemonk Haywood : oui, on vient d'effectuer une tournée au Maroc de deux semaines. Et là, nous allons nous produire ce soir à la salle El Mougar avec une formation algérienne, Djezma.
Vous avez « jammé » avec les Gnawas ?
Asad Jafri : oui ! Et nous avons enregistré trois chansons avec eux. Deux gnawies et une autre dans le style de Fès.
F.E.W. Collective, vous êtes plutôt un clan, une tribu urbaine…
Daniel Bravemonk Haywood : F.E.W. est beaucoup plus qu'un collectif. Des danseurs, des musiciens, des DJs, des MCs, des rappers…
Asad Jafri : nous collaborons et évoluons ensemble avec aisance et facilité parce que nous aimons ce collectif. Quand on a besoin d'une performance instrumentale live, tout le monde vient nous aider.
Combien êtes-vous sur scène ?
Asad Jafri : pour Alger ? (Rires). Beaucoup de monde. Nous serons entre 15 et 19 performers sur scène (salle El Mougar). Dix danseurs, cinq musiciens, deux MCs et deux DJs. C'est un big band !
Ce soir, à la salle El Mougar, vous allez vous produire avec Ali, le guitariste de la formation algérienne de pop, Djezma, et vos guest-stars d'Alger, Morphine Clan…
Daniel Bravemonk Haywood : oui ! Nous allons réaliser une collaboration avec Ali (Djezma). La musique hip-hop a sa propre identité, mais elle s'ouvre sur les autres musiques et sur le monde. Le rap a de la substance et du sens soul, funk…
Asad Jafri : Nous avons voyagé avec Ali (Djezma) et Toto qui est un très bon percussionniste algérien. Toto peut jouer du gumbri, du bendir, de la derbouka, d'instruments traditionnels algériens. Et nous avons opéré une fusion entre l'Occident et le Maghreb.
Connaissez-vous la musique algérienne ?
Asad Jafri : un peu de raï, de chaâbi, du gnawi. Et cheb Khaled, oui ! Et cheb Mami. J'aime la musique de Hasna Bécharia.
Le message comme dirait Grand Master Flash…
Asad Jafri : je pense que beaucoup de gens comme Bob Marley, Fella Kuti, Youssou N'dour ou encore James Brown ont transmis des messages universels de paix, d'amour, d'unité, d'harmonie et de fraternité. Tous ces messages positifs nous ont influencé. Alors, on continue dans cette voie, celle d'un rap utile, positif, humaniste et nouveau.


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