Plus d'une année après sa promulgation, l'opération d'effacement des dettes des agriculteurs n'est toujours pas achevée. Pour le moment, la mesure en question a permis d'effacer 36 milliards de dinars de dettes. C'est ce qu'a indiqué, hier, Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural. Le montant global de la dette concernée par la décision présidentielle est de 41 milliards de dinars. S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, le ministre a estimé que l'opération poursuit son cours au niveau des institutions financières afin d'effacer le reste des dettes, à savoir 5 milliards de dinars. « L'effacement des dettes se fait en fonction des dossiers. Nous voulons être le plus équitable possible », dira-t-il. L'ensemble des dettes a été contracté auprès de la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) et de l'ex-Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA-Banque). A rappeler qu'une polémique s'est installée au sujet du nombre d'agriculteurs concernés. Alors que le ministère de l'Agriculture et du Développement rural avançait le chiffre de 110 000 agriculteurs, l'Union nationale des paysans algériens (UNPA) avait donné le chiffre de 175 000 agriculteurs. La première opération d'assainissement de la dette des agriculteurs, d'un montant de 14 milliards de dinars, date de 2001.