Les marchands illicites installés dans les artères de la cité Sorecal (Bab Ezzouar), auxquels les autorités locales avaient promis l'octroi d'étals au niveau de deux marchés couverts consacrés à la vente de fruits et légumes réalisés par l'APC, n'ont, à ce jour, pas encore eu satisfaction. « Les services de l'APC nous ont demandé dans un premier temps de fournir des dossiers qui nous permettraient de nous installer définitivement dans un marché de proximité se trouvant au niveau de la cité. Nous avons été par la suite surpris par la décision de l'APC nous réclamant 90 000 DA par an en guise de loyer, alors que la majorité d'entre nous se trouve dans l'incapacité de payer cette somme », assure Kaddour Atou, un marchand qui a formulé sa demande d'octroi d'un étal au niveau de ce marché depuis 2001. Par ailleurs, nous apprendrons de nos interlocuteurs qu'un deuxième marché couvert, dédié également à la vente de fruits et légumes, a été réalisé dans la cité, mais il s'est avéré que la même opération visant à court-circuiter les marchands illicites de l'agglomération a été mise en œuvre par les autorités locales, passant ainsi outre le fait que ces structures commerciales ont été initialement programmées pour être occupées par les marchands illégaux, et ce, dans le cadre de la lutte contre la prolifération des marchés informels. « On nous avait promis des étals dans ce deuxième marché, mais au prix fort, car cette fois-ci les services de l'APC nous ont réclamé 32 millions de centimes en guise de location pour les deux prochaines années », nous assure-t-on également.