Le secrétaire général de l'ONU a lancé, dimanche, un appel mondial à protéger les femmes et jeunes filles . Le confinement de près de 3 milliards de personnes pour lutter contre la pandémie de coronavirus a engendré une nette augmentation des violences à l'intérieur des foyers dans plusieurs pays. Le premier appel du secrétaire général des Nations unies, lancé le 23 mars, exhortait à «un cessez-le-feu immédiat, partout dans le monde» afin de préserver les plus vulnérables menacés par la «furie» du virus. Ce deuxième appel à la paix concerne les violences de genre, celles faites aux femmes au sein même des foyers, qui ont progressé dans de nombreux pays à la faveur du confinement généralisé. «Ces dernières semaines, tandis que s'aggravaient les pressions économiques et sociales et que la peur s'installait, le monde a connu une horrible flambée de violence domestique», a déploré le chef de l'ONU. Antonio Guterres enjoint les Etats à agir promptement : «J'engage tous les gouvernements à prendre des mesures de prévention de la violence contre les femmes et à prévoir des recours pour les victimes dans le cadre de leur plan d'action national face au Covid-19.»