A l'instar de beaucoup de villes du pays, Blida dite la ville des roses est devenue une ville sale qui fait rougir de honte les blidéens connus pour leur sens de l'hospitalité et de l'art de vivre. Le visiteur est répugné dés son arrivée à l'agence des transports, située à l'entrée nord de la ville. Cet espace est indescriptible tant il est sale et inhospitalier.La propreté doit être pourtant la préoccupation de tous. Préserver l'image d'une ville, c'est préserver son cadre de vie. Parmi les signes criants de la saleté de la ville de Blida et quartiers, nous citerons : décharges sauvages, espaces négligées autour des bâtiments, graffitis, poubelles publiques débordantes, cours d'eau sales… La densité de la population de Ouled Yaïch par exemple, influence lourdement la propreté de la petite bourgade devenue rapidement daïra. Quels que soient les efforts déployés par l'Etat pour rendre nos villes et quartiers propres, les résultats seront toujours directement liés à l'attitude des citoyens, de leur sens civique ou de leur peur du policier. Le civisme n'étant plus, depuis longtemps, la meilleure qualité de nos concitoyens il faudrait peut- être,que les autorités communales sévissent en sanctionnant davantage.