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Le cas Mohamed Gharbi
Publié dans El Watan le 31 - 07 - 2010

La question n'a pas été posée au procès puisque c'est beaucoup plus l'affaire d'un historien que d'un juge. Mais comment un moudjahid qui a aidé à libérer le pays est arrivé à se retrouver, 40 ans plus tard, à tuer un terroriste repenti qui a voulu tuer le pays et se retrouver condamné à mort par la justice de son pays ? Par chance, les deux avaient échappé à la mort, Mohamed Gharbi n'a pas été tué par l'armée française et sa victime n'a pas été non plus tuée par l'armée algérienne. Pourtant, sortis indemnes de deux guerres, ils se sont retrouvés face à face à un croisement spatiotemporel. Le moudjahid a eu raison du terroriste, c'est déjà une forme de justice historique. Le moudjahid a été condamné à mort par la justice de son pays, c'est une forme d'injustice.
On pourra, et beaucoup d'Algériens l'ont déjà fait, souligner que la véritable injustice est que le terroriste repenti a dû tuer beaucoup plus de gens que celui qui l'a tué mais il n'a pas été condamné, grâce à la réconciliation. On peut même aller plus loin : il n'y a pas de justice réelle en Algérie, les plus gros voleurs sont épargnés contrairement aux petits ; les plus gros tueurs aussi, ainsi que les plus gros diffamateurs. On peut même aller encore plus loin que plus loin et noter que le ministère de la Justice a dû vouloir donner un gage aux islamistes ou aux repentis, peut-être pour qu'ils ne reprennent pas les armes. Car ce qui est important est de constater que Mohamed Gharbi a été condamné à mort pour avoir donné la mort et n'a bénéficié d'aucune circonstance atténuante, contrairement à des milliers de condamnés avant lui. Après, bien sûr, on pourra toujours essayer de nous faire croire que la justice est indépendante et que le juge qui a condamné Mohamed Gharbi l'a fait par son propre jugement. Là, il faut voir avec le ministère du rire, un département qui sera prochainement créé pour détendre l'atmosphère.

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