Après l'augmentation du prix du ticket de bus, au mois de mai dernier, par les transporteurs, concernant certaines dessertes notamment, c'est au tour des chauffeurs de taxi affiliés à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) de revoir à la hausse leurs tarifs. Ceux-ci, après avoir recouru, à la mi-juillet, à un mouvement de protestation de trois jours, ont enfin obtenu gain de cause puisque une nouvelle grille des tarifs a pris effet au début du mois en cours. Pour les simples dessertes à partir du centre-ville, jusqu'aux cités des 700 logements, 500 logements, la Sicèle, Bouyaâla, les Frères Khaldi, Bouaâbaz, Zef Zef, Zeramna et Stora, les usagers doivent débourser 100 DA pour la coure et 25 DA par personne. De l'autre côté de la ville et en direction des communes d'EL Hadaïek, Hammadi Krouma et Hamrouche Hammoudi, le prix est de 200 DA pour un trajet qui dure moins d'un quart d'heure. Pour les « longs » trajets comme Ben M'hidi, il faudra compter 400 DA. Les chauffeurs de taxi rencontrés ont été unanimes ; ils justifient cette hausse par les nombreuses charges qui pèsent sur eux. Ils expliquent : « Les prix du carburant sont vertigineux, l'entretien du véhicule, en plus des taxes, dont nous devons nous acquitter sont de plus en plus chères, nous obligeant de ce fait à procéder de la sorte. » Le prix du ticket des bus de l'ETUS est pour sa part passé de 10 à 15 DA. Cette situation met, une fois de plus, à rude épreuve les petites bourses, et ce à quelques jours seulement du mois de Ramadhan.