Depuis plus de trois ans, les 150 locataires OPGI de la cité de Aïn Kahla, qui relève de la commune de Heraoua, vivent le calvaire. Outre l'absence de branchement au gaz de ville, les travaux d'entretien et de gardiennage pour lesquels ils paient, disent-ils « des frais rubis sur l'ongle périodiquement » ne sont jamais assurés. Les locataires qui expriment leur ras-le- bol, ne comprennent pas cette situation. « Nous n'avons pratiquement jamais vu, depuis la remise des clefs, les gens désignés par l'OPGI censés s'acquitter des services sus-désignés. Faisant contre mauvaise fortune bonne foi, la plupart ont admis que si ce n'était qu'une omission parmi tant d'autres, ils auraient fermé les yeux », affirment-ils. Ce qui n'est pas le cas, car les immeubles ne sont entretenus que grâce « aux actions de volontariat, mais cela ne peut durer éternellement », renchérit un des locataires qui nous a adressé une pétition. Il semble que cette fonction d'entretien, considérée comme une charge locative prélevée sur la quittance de loyer, a été attribuée à « un sous-traitant qui aurait recruté des femmes de ménage », explique le délégué des locataires. Celles-ci, faute de percevoir leur dû, n'ont fait que « quelques brèves apparitions pour ne plus revenir ». Les services de l'OPGI ne devraient-ils pas se pencher sur ce manquement qui, le cas échéant, entraînera des effets nocifs sur la vie des citoyens dans une cité fraîchement livrée ?