Les malades insuffisants rénaux qui suivent des séances de dialyse à la clinique de Tiaret sont inquiets depuis que des cas de contamination parmi le personnel soignant ont été enregistrés. Les malades paniquent d'autant que ce service spécialisé, relevant de l'EPH Youssef Damerdji de Tiaret, a vu une partie de son service affecté aux malades atteints de cancer. Quatre jours donc après le décès, des suites d'un AVC, du jeune président de l'association El Ithar, d'aide aux malades dialysés de Sougueur, Larbi Fateh, 39 ans la veille de son anniversaire, qui a plongé cette frange de la population dans le stress. «En principe, les responsables auraient dû trouver un service d'isolement et soustraire ainsi les malades non atteints de la Covid-19», dira la secrétaire générale de la Fédération des insuffisants rénaux qui, à travers El Watan, a tenté d'alerter à son tour sur «le danger de mort qui plane sur les têtes des malades». Notre interlocutrice évoque «la note du ministère de la Santé n° 03/DGSSRH du 23 mars 2020 relative aux recommandations concernant la prise en charge des patients en hémodialyse et en dialyse péritonéale et les transplantés rénaux» et espère voir, dit-elle, «les responsables concernés ne pas mettre en danger la vie de ces pauvres malades». En réponse à ces préoccupations, un responsable au niveau de la DSP «confirme de probables contaminations» mais explique qu'aucun danger n'est du fait de l'emploi des machines mais dit que «son département est en train de trouver les meilleures solutions à tout le monde, pas uniquement les dialysés, d'autant que parmi eux, il y a notre personnel dont nous tenons à préserver». Dans son appel, la secrétaire générale de la fédération ajoute que «les pouvoirs publics, à l'issue d'une audience du président de la fédération nationale des dialysés, exprimé, dans un communiqué daté du 10 mars 2020, la réception d'un centre de dialyse en cours de réalisation et l'injection de 70 milliards de cts».