Après le directeur général, Rachid Redjradj, qui a «démissionné» à la suite de l'affaire Meziane, c'est le secrétaire général du CSC, Ahmed Milat, qui, selon le président du conseil d'administration, Saïd Naouri, vient d'être suspendu pour mauvaise gestion. En effet, ce dernier, cité par l'APS, reproche à l'un des cadres administratifs les plus anciens du club – quarante ans au service des Vert et Noir ! – d'avoir élaboré le fameux contrat de résiliation en vertu duquel l'ex-portier, aligné deux fois la saison écoulée, devra toucher la bagatelle de 4,5 milliards de centimes. De son côté, M. Milat s'est défendu, arguant avoir agi conformément aux instructions des «responsables» du club. Toutefois, Naouri évoque dans sa déclaration un dédommagement de l'ordre de 2 milliards de centimes, ce qui conforte les échos parvenus du côté de la commission de résolution des litiges (CRL), selon lesquelles le CSC devrait verser à Meziane ledit montant, qui représente les salaires et primes impayés, l'indemnité de logement et celle de résiliation de contrat. Ainsi, contrairement au vœu de l'ex-DG, qui soutenait, juste avant son départ, que le gardien n'aurait que 6 mois de salaires, il semble bien qu'un accord ait été trouvé entre l'avocat du club et Meziane, et que ce dernier ne devrait finalement pas faire jouer la fameuse clause stipulant la multiplication par deux du montant de l'indemnité en cas de non-paiement à la fin février. Quoi qu'il en soit, cette affaire n'a pas fini de révéler tous ses secrets, et les prochaines semaines apporteront certainement leur lot de surprises. Pour rappel, le transfuge du CRB, recruté à l'intersaison, avait été libéré lors du mercato hivernal afin de pouvoir qualifier, in extremis, Chamseddine Rahmani, arrivé d'Arabie Saoudite.