L'affaire CSC - Ilyès Meziane a connu son épilogue en débouchant sur la suspension du secrétaire général du club, Ahmed Milat, pour «mauvaise gestion» par l'Entreprise nationale des travaux aux puits (ENTP), actionnaire majoritaire de la SSPA. C'est du moins ce que nous avons appris de la direction du club. Selon le président du conseil d'administration, Saïd Naouri, l'ENTP reproche à Milat «l'élaboration de l'accord de résiliation du contrat de l'ex-gardien de but, Ilyès Meziane, une affaire qui a coûté au club les yeux de la tête en raison des dus du portier qui s'élèvent à près de deux milliards de centimes». Cette affaire vient s'ajouter à celle du limogeage de l'ancien entraîneur du CSC, Denis Lavagne, qui a exigé au club trois mois d'indemnités, ce qui a mis en difficulté financière les propriétaires du CSC. De son côté, Ahmed Milat, qui a occupé plusieurs postes administratifs pendant 40 ans au sein de la direction du CSC, s'est dit «surpris» par cette décision, affirmant qu'il n'a fait qu'»exécuter les instructions des responsables du club». Une réaction légitime et logique dans la mesure où l'accord de séparation a été signé par l'ex-directeur général du CSC, Rachid Redjradj et le joueur en question. Encore plus, l'accord de réconciliation, signé le 21 janvier dernier, n'a pas été respecté par l'ex-DG du CSC qui avait négocié ce document pour annuler la licence de Meziane afin de pouvoir qualifier Rahmani. Cela a été cité dans une copie envoyée à la FAF et à la LFP. Il a été mentionné que,»en contrepartie de la résiliation de son contrat de travail au CSC, Meziane doit percevoir, au plus tard le 28 février 2020, une somme représentant trois mois de salaires, l'indemnité de résiliation de contrat (18 mois de salaires) et le bail de location et trois primes de matches non perçues». Mais, finalement, le Chabab n'a pas respecté ses engagements et le texte qui prévoit que «si ce montant ne serait pas reçu dans le compte de Meziane dans le délai (28 février), il sera doublé». Ce qui signifie que conformément à cet accord, le CSC devait payer la somme globale de plus de quatre milliards de centimes à Meziane. Mais, la CNRL n'a pas respecté sous prétexte que Meziane avait déjà reçu un acompte en février dernier. A présent, le Chabab de Constantine est sommé de payer son ex-gardien de but près de deux milliards de centimes, c'est le verdict final prononcé par la Chambre de résolution des litiges de la FAF (CNRL) après avoir écouté toutes les parties concernés par ce dossier.