Suite à l'article paru en page sportive de votre quotidien le 11. 08. 2020 signé T.A.S, sous l'intitulé «Quatre plaintes pour harcèlement contre le directeur», titre que je juge insidieux touchant à ma respectabilité, et résumant un contenu diffamatoire, permettez-moi, M. le Rédacteur en chef, de vous demander d'avoir l'obligeance de publier cette mise au point au titre du droit de réponse. Cet acharnement inexplicable, malgré les éclaircissements apportés qui vous ont été déjà transmis, me laisse perplexe et m'amène à penser, comme le dit l'adage, «on ne martèle pas un clou tordu, mais un clou droit si». Ceci étant, et sans épiloguer sur les histoires de référence, votre journaliste (abus et fraudes dans le concours, scandales récurrents et impunités, suspension abusive de deux employés) qui d'ailleurs ne sont qu'affabulations, je vais expliciter, en quelques lignes, le cas de Mme Kara, qui se dit être harcelée moralement et est psychologiquement atteinte, et ce, depuis plusieurs mois. Le timing choisi pour introduire une telle plainte n'est pas au bénéfice de cette dernière, car elle ne s'est plus présentée à l'école, du 12 mars jusqu'au 12 juillet, pour la signature du PV de sortie. Alors, comment a-t-elle pu être harcelée depuis 5 mois ? Ceci, d'une part, et que, d'autre part, même son emploi du temps a été allégé (4h30 heures de travail par semaine) pour lui permettre de préparer une thèse. Mais, il reste que pour avoir une idée de cette personne, il est bon de savoir que l'intéressée, dans un passé très récent, a usé du même procédé en accusant son chef de département, âgé de 75 ans, de harcèlement. Fait invraisemblable dépassant l'entendement lorsque l'on connaît la réputation de la personne accusée. Cela lui a d'ailleurs valu d'être traduite en conseil de discipline de l'école tel que prévu par la réglementation. Mme Kara qui veut passer outre les procédures administratives en exigeant la délivrance d'une attestation de travail sans en faire la demande (écrite) comme le veut la réglementation en vigueur, laquelle est respectée par tous les fonctionnaires de l'école. Quant à l'hébergement, Mme Kara, qui occupe une cellule réservée pour au moins quatre étudiantes, n'a été ni tancée ni soumise à un quelconque stress, comme elle l'avance, sachant que c'est l'ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Ould Ali, qui lui en a donné l'opportunité. Pour ce faire, les étudiantes ont été regroupées à 6 pour que Mme Kara puisse accéder à la faveur qui lui a été faite. Par ailleurs, il faut savoir qu'à chaque nouvelle rentrée universitaire, un tel état de fait empêche l'accueil de quatre à six athlètes d'élite, faute de places pour leur hébergement. Enfin, un défi est lancé à quiconque pouvant produire ne serait ce que l'ombre d'une preuve sur le soi-disant déplacement de l'ambassadeur de Palestine à l'école pour régler le prétendu problème d'attaque contre ses concitoyens. Au contraire de cela, je peux confirmer que les étudiants palestiniens, à l'instar de leurs collègues maliens, étaient satisfaits jusqu'à leur départ en vacances des conditions de leur prise en charge pendant le confinement. Dans l'ordre de ces explications et de l'acharnement incompréhensible de journalistes servant des intérêts personnels et aux ordres, on est en droit de ce demander : qui subit, reellement, le harcèlement, et surtout, pourquoi à ce moment précis, en sachant que dans 10 jours ce sera la reprise de l'année universitaire 2019/2020 ? Le directeur, Mahour Bacha Mourad